2025 Qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit, le monde profite des milles activités de la ville blanche, Montreal. Une ville limitrophe, réputée pour être impossible à quitter.Toutefois, peut-elle réellement constituer votre seul monde ? Puis, cette guerre des sangs ne semble vouloir cesser au vu de votre nature. Car vous êtes de ceux que les hommes ont toujours craint : une créature surnaturelle... qui se nourrit des autres.
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14/04/2024
Ouverture du forum ! Bienvenue chez les timbrés !
Les femmes, les hommes et les non-binaires ne parviennent pas à vivre en harmonie. En effet, trois couleurs de sang régissent la ville. Ces sang, qui depuis des années, ne sont autres que des instruments de discrimination, un pretexte pour chasser au sein de la ville. Vous apprendrez vite à vous méfier des autres, comme de vous-même. Car ici, c'est le pouvoir du sang qui vous dirige. Vous et votre faim...
Profession/Hobbie : Videur de boîte de nuit et coach sportif
Zachariah Walker
Dim 26 Mai 2024 - 18:07
'Repas'dominical
« Une grand-mère, c'est la douceur alliée à l'expérience. »
J’avais du me lever assez tôt (enfin trop tôt dans mon esprit bien que c’était qu’en fin de matinée ) pour me rendre jusqu’à chez ma grand-mère.
La veille Adélaïde avait encore une fois décidé d’inviter Wade à la maison, et quand bien personne n’avait réellement besoin de manger au vu de notre alimentation, elle forçait toujours à ce qu’il vienne assez régulièrement.
‘Le ptit Wade à besoin d’un cocon familial stable’ qu’elle me disait tout le temps, tss. Le type gère les Golden Scare d’une main de fer et il se tape sur la gueule H24 dans la cage, pas sur que ce soit ce dont il ait besoin.
Mais je fermais ma gueule et je contrariais pas la grand-mère, parce que d’une, les coups de canne sur le crâne ça allait bien cinq minutes, et puis surtout parce qu’en vrai le boss se plaignait jamais de venir. Parfois j’avais même l’impression que ça lui faisait du bien.
T’façon, si ça le saoulait il aurait déjà tout envoyé bouler depuis longtemps. Pourtant il continuait de venir dès qu’elle l’invitait. Alors j’avais passé la fin de matinée là avec elle à l’aider à faire à bouffer pour le boss.
« Bon, le petit Wade est où ? envoie-lui un message il est en retard ! », se plaignit-elle, me faisant lever les yeux au ciel alors que j’étais en train d’installer la table.
« Mamie, il a que deux minutes de retard », répondis-je, sachant très bien qu’elle était assez stricte sur des broutilles, notamment la ponctualité. Mais qu’importe, ça y faisait son charme à la grand-mère.
Alors que je prenais mon téléphone pour vérifier si j’avais pas eu un appel ou un quelconque message, la sonnerie de l’entrée retentit.
Je glisse mon téléphone dans la poche arrière de mon jean, et commence à me diriger vers l’entrée de la maison, avant de voir ma grand-mère foncer vers la porte. Ce qui me fit plisser des yeux et secouer la tête. Quand elle galopait comme si de rien n’était comme ça, ça me faisait réfléchir et j’étais à peu près sûr que la canne c’était juste pour nous réprimander, j’avais juste pas les moyens de le prouver.
Je m’approche, voyant ma grand-mère d’1m59 ouvrir la porte au boss des Golden Scare mesurant près de 2m. Une vision dont je me lassais jamais. Même si je détestais Wade pour ses 20 centimètres de plus que moi, bordel, pourquoi il avait fallu que je sois aussi petit pour un mec. Tss.
« Mon petit Wade ! Viens la, penche-toi et dis-moi bonjour ! », dit-elle d’un ton autoritaire, indiquant sa joue.
Et quand il le fit, elle le fixa ensuite en plissant les yeux, observant les divers bleus sur son visage ainsi que les traces de combats sur ses mains, tirant sur sa joue en dessous de ses seconds yeux.
« Tu t’es encore battu ! Qu’est-ce que je t’ai dit enfin ! Toi et Zachariah vous me causez beaucoup trop de soucis… et ne me réponds pas que les autres ont l’air pire, ce n’est pas une fierté ! », le reprit-elle avant même qu’il n’ai pu répondre. « Allez entre »
Je sers les dents, la grand-mère c’était bien la seule à pouvoir m’appeler Zachariah, parce que bon sang je détestais ça, ce prénom c’était le prénom utilisé par le géniteur et franchement sans façon, mais dans sa bouche ça pensait un peu d’ancienne blessures.
Wade entre dans la maison après la remontrance qui me fait pousser un large sourire coin, adorant toujours autant le voir s’écraser devant Adélaïde Walker. Je m’approche alors de lui et lui tends le bras, lui faisant un check devenu habituel.
« Salut boss. Deux minutes de retard, t’as failli subir le châtiment de la canne », ricanais-je avant de me diriger vers le salon où la table était mise.
« Zachariah ! Sois un bon hôte et prends la veste de Wade ! », me coupa grand-mère dans mon chemin, ce qui me fit m’arrêter et tendre la main vers lui en soupirant, l’air désinvolte. « Et ne soupire pas ! »
En disant ça, elle me donna un petit coup de canne en me dépassant et j’emis un « aouch » silencieux, récupérant la veste en fusillant Wade du regard pour prévenir d’une éventuelle moquerie, allant ranger sa veste dans la penderie de l’entrée, tandis qu’il était guidée par la grand-mère dans la maison qu’il connaissait maintenant très bien.
Elle est marrante Adélaïde, tu trouves. Pas très grande, minuscule en fait mais putain quelle grande gueule. Elle a du cran et t'apprécie ça, les p'tits vieux qui se laissent pas abattre -et qui te cassent pas les couilles, faut pas abuser. Alors ouai tu la trouves marrante Adé, c'est bien pour ça que t'es derrière cette porte à attendre qu'elle vienne t'ouvrir.
Tu les entends vagabonder dans le couloir, t'imagines qu'elle galope comme un cheval malgré sa canne vu la vitesse à laquelle elle apparaît finalement devant toi. Mamie Adé dans toute sa splendeur, grand sourire et tu te baisses pour la saluer. Puis avant que t'ais le temps d'en placer une la voilà qui te pince la joue comme on le ferait à un gamin.
Ça fait pas franchement mal mais c'est dans ces moments-là qu'tu te dis qu'elle a quand même un sacré culot la grand-mère hein. Peu auraient eu le courage -ou la bêtise va savoir, d'oser faire un truc pareil. Du coup ça t'fait sourire plus grand quand elle te relâche et que tu te redresses.
— Ok j'le dis pas.
Tu ricannes dans ta barbe en haussant les épaules.
— Tiens au fait, avant qu'elle s'éclipse tu lui tends un petit paquet contenant des pâtisseries pour le dessert, j'ai fais un arrêt en chemin, j'espère que ça t'fait plaisir.
Haha. Tu parles d'un arrêt, bon l'avantage au moins c'est que t'auras pas payé ces gâteaux.
— Ils me doivent encore un paquet, t'iras les voir pour moi demain. Ça te fera un autre dessert gratos.
Que tu lances doucement en retirant ta veste pour qu'Adé n'entende pas. Lancée à ses bras, tu t'éloignes avec un grand sourire pour suivre sa grand-mère dans les couloirs.
— Peut-être bien que ça t'évitera un coup de canne, mon p'tit Zacharia !
Toujours un plaisir de l'emmerder.
Zachariah Walker
Golden Scare
Date d'inscription : 20/05/2024
Points : 80
Messages : 39
Profession/Hobbie : Videur de boîte de nuit et coach sportif
Zachariah Walker
Dim 11 Aoû 2024 - 0:18
RepasDominical
"Une grand mère c'est la douceur lié a l'expérience"
La grand-mère qui fait des remontrances à Wade c’est normal, quand bien même elle ne lui arrive même pas à la poitrine. Les vieux ça se rabougri avec l’âge, mais elle est mimi.
Et puis, j’aime bien quand elle tape Wade, parce que c’est bien la seule personne à sur qui il ose pas répondre, et qu’il hoche la tête bien gentiment. Enfin, cela dit moi aussi.
Mais elle réussit à faire sourire le boss. Et pas un sourire moqueur ou effrayant, nan un vrai foutu sourire. De la part de Wade. Le pire c’est que j’avais des photos qui trainaient, parce que Mamie s’amuse a prendre des photographie sur l’appareil photo instantané que je lui avait acheté. Elle préférait ça à son téléphone qui pourtant avait une putain de qualité photo, mais bon, c’est les vieux.
« Tiens au fait, j'ai fais un arrêt en chemin, j'espère que ça t'fait plaisir. »
« Oh mais qu’il est charmant ! Bon sang c’est pas Zachariah qui m’offrirais des gâteaux »
« Mamie, t’as pas besoin de bouffer et t’as un putain de dentier ! », je m’offusque en la regardant.
« Ton langage ! Et c’est l’intention qui compte ptit malotru ! », me réprimande-t-elle. J’y crois pas.
« Ils me doivent encore un paquet, t'iras les voir pour moi demain. Ça te fera un autre dessert gratos. », murmura Wade alors.
J’hausse un sourcil. Si mamie savait comment et pourquoi elle avait ces gâteaux.
« J’imagine qu’ils sont ravis de pouvoir payer en patisserie », ricanais-je
« Peut-être bien que ça t'évitera un coup de canne, mon p'tit Zachariah ! », ajouta-t-il alors en suivant la grand-mère et je serre les poings en le fixant s’éloigner.
Je sais pas ce qui me fout le plus en rogne, l’adjectif qui me rappelle a quel poitn ce connard est gigantesque par rapport à moi ou le foutu prénom qu’il a pas le droit d’utiliser.
Je lui dirais bien d’aller se faire foutre mais la police du langage m’attaquerait à coup de canne, du coup je me contente de le débarrasser de sa veste, de le ranger et d’arriver avec eux.
« Bien installe toi installe toi ! J’ai fais le petit plat que tu aime bien ! Tu sais celui que Zachariah a grogné la dernière fois »
« Eh si jamais c’est moi ton ptit fils, pas lui hein. Tu me fais jamais des plas que j’adore et que lui il aime pas », je grogne, les mains dans les poches en lançant un regard accusateur a Wade.
« Tu viendras me voir plus souvent je te ferais tout ce que tu veux ptit ingrat ! », dit ma grand-mère, tandis qu’elle alla dans la cuisine.
« Je te hais mec », je souffle à Wade, pas vraiment sérieux, avant d’aller dans la cuisine aider la grand-mère et ramener le plat sur la table, tandis qu’elle força pour faire le service et mettre la nourriture dans nos assiettes.
« Bien, mangez. Alors Wade, du nouveau ? J’ai pas pu passer vous apporter des petits gateaux cette semaine, comment se porte tout le monde ? »
Et part tout le monde ,c’est l’ensemble du groupe qui suivait Wade, parce qu’elle avait réussi a devenir la mamie gâteau de tout le monde, même s’ils en ont foutrement pas besoin. Et j’écoute la conversation en mangeant un peu, sachant que fallait que je finisse mon assiette j’avais pas le choix.
« Boarf, il s’occupe hein, entre les coups sur la gueule et les coups d’un soir il enchaine », je réponds, un sourire moqueur aux lèvres, fallait bien demystifier le fils prodige a la grand-mère, même si elle savait un tant soit peu dans quoi il trainait.
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