2025 Qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit, le monde profite des milles activités de la ville blanche, Montreal. Une ville limitrophe, réputée pour être impossible à quitter.Toutefois, peut-elle réellement constituer votre seul monde ? Puis, cette guerre des sangs ne semble vouloir cesser au vu de votre nature. Car vous êtes de ceux que les hommes ont toujours craint : une créature surnaturelle... qui se nourrit des autres.
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14/04/2024
Ouverture du forum ! Bienvenue chez les timbrés !
Les femmes, les hommes et les non-binaires ne parviennent pas à vivre en harmonie. En effet, trois couleurs de sang régissent la ville. Ces sang, qui depuis des années, ne sont autres que des instruments de discrimination, un pretexte pour chasser au sein de la ville. Vous apprendrez vite à vous méfier des autres, comme de vous-même. Car ici, c'est le pouvoir du sang qui vous dirige. Vous et votre faim...
Profession/Hobbie : Représentant Ho Bloody - Psychanalyste
William Brown
Lun 20 Mai 2024 - 0:22
Quand la psyché va tout va
FEATURING. Apocrypha Graves
Ces derniers jours avaient été riches pour William, le pompon ayant été le sénateur Hyde Anderson qui était venu lui parler d’affaire internes et de politiques, afin de se préparer à une éventuelle guerre des clans, que visiblement tous deux essayaient au plus possible d’éviter.
Cet entretien s’était terminé avec William acceptant l’invitation à dîner du sénateur, avant que celui-ci ne s’éloigne, lui laissant une impression étrange.
Sa journée avait donc avancée tranquillement, patients après patients, quelques petites pauses, et arriva enfin son dernier rendez-vous de la journée. Passant sa main sur la page de rendez-vous en braille, sa patiente était une habituée, le voyant entre deux à une fois par mois minimum.
Il allait retrouver Apocrypha Graves, une jeune violoniste reconnue, notamment pour sa présence dans un groupe de métal dont il n’avait pas forcément entendu parler de prime abord.
C’était loin d’être son style de musique il devait l’avouer, mais après quelques séances avec elle, où elle lui avait parlé de ses traumatismes et de l’importance qu’avait eu ces Corroded Coffin dans sa vie, il s’était fait violence et avait été écouté quelques-unes de leurs chansons. Et il fallait avouer que ça ne lui avait pas déplu. Certains textes étaient très bons, bien que les divers cris et growls n’étaient pas forcément à son gout.
Il la suivait pour un trouble de la personnalité borderline, doublé d’un trouble de stress post traumatique lié à la religion et aux thérapies de conversion qu’elle avait subie étant enfant.
C’était dramatique, mais au moins la jeune femme se confiait, sur son passé, et sur comment elle se sentait sur le moment présent, afin de canaliser sa colère, ses comportements impulsifs ou ses changements d’humeurs soudains.
Quand il fut l’heure, il savait que sa secrétaire allait indiquer à la jeune femme d’entrer dans le cabiner, qu’elle commençait à connaître avec le temps, et il était debout, accueillant la jeune femme, les lunettes sur le nez, un sourire aux lèvres, les yeux posés sur sa patiente sans pour autant être capable de voir le violet qui parcourait ses cheveux et sa tenue.
« Bonjour Mademoiselle Graves, installez-vous je vous en prie », dit-il en désignant le divan.
C’était devenu une habitude, ils n’allaient plus à son bureau pour parler au préalable, mais il la laissait s’asseoir sur le divan avant de commencer leurs sessions où il lui demanderait plus tard de s’installer allongée et de parler d’elle-même.
« Un café, deux sucres avec un peu de lait ? », demanda-t-il en souriant, avant de faire appel à sa secrétaire.
Celle-ci leurs apporta leurs boissons chaudes avant de partir, et William s’installa dans son fauteuil, allumant le magnétophone posé sur la table à coté, et prenant son café dans les mains.
« Alors, comment allez vous en ce moment ? », demanda-t-il avec douceur.
MALICE
Apocrypha Graves
Ho bloody
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Apocrypha Graves
Mer 22 Mai 2024 - 0:49
Quand la psché va tout va
Des fois on pense trop pour notre propre bien, et bien souvent, on perd pied avec la réalité. Et on s'ecrase.
réflexion Retour de la pensée sur elle-même en vue d'examiner plus à fond une idée, une situation.
Cela faisait déjà 1 an et demi qui tu avais repris les sessions psy. Tu en avais eu besoin. Énormément besoin. Tu avais complètement vrillé. Presque six mois d’errance. Tu avais fait de ton mieux pour cacher ton état mental au groupe. Mais les bleus n’étaient pas tous invisible. Le maquillage ne cachait pas tous les maux derrière tes yeux. La vie t’avais cassé la gueule. Cette nouvelle vie. Cette vie sous verrous. Cette vie en dôme. Te sentir emprisonnée. Ne pas pouvoir être libre de tes mouvements, toujours revenir du brouillard. Et ça t’avais rendue folle. Folle de rage. Folle de chagrin. Pas pour toi. Non, toi tu n’avais personne de l’autre côté qui t’attendrais. Est-ce que seulement le monde vous attendrait, vous, après tout ça ?
Tu pensais à la mère de Dean. Tu pensais aux parents d’Icare. Tu pensais à votre tournée mondiale inachevée. Le début de votre carrière, presque. Vous alliez enfin vous faire un nom inscrit dans l’histoire. Et même si tu t’en foutais, tu savais que Dean avait toujours eu ce rêve, de faire partie des grands, et de voir le chemin que vous aviez parcouru.
Mais ça n’arrivera jamais. Pas ici. Pas dans ce monde clôturé. On vous avait volé votre liberté. On avait coupé vos ailes. Et ça t’avais rendu folle.
Au fond tu savais que ça ne changerait rien. Que quoi que tu essaye de faire, rien ne bougerais. Mais cette vie, ici, t’en voulais pas.
Non. Tu refusais ça. C’était comme te forcer la main.
Alors tu tapais. Tu grondais. Au moindre regard de travers, tu tressaillais de rage. Tel un animal en cage.
Cette période, tu ne t’en souviens pas totalement.
Après tout, tu étais bien trop perdue dans tes sentiments qui brouillonnaient, manquant d’exploser à tout instant. Tu avais rechuté. Tu spiralais entre haut et bas.
Bas et haut. Sang et eau. Sueurs et larmes.
Avant qu’on te tire de là. De ton enfer intérieur. Et que tu pose ton cul chez un spécialiste.
Parce que tu pouvais pas continuer à te détruire. Parce que le groupe comptait sur toi. Parce que tu ne voulais pas blesser ta seule famille.
Tu avais repris pied. Tu avais dû reprendre des médocs. Mais maintenant tu allais mieux. Tu avais donc arrêté les petites pilules. Mais tu savais que si tu resombrais, il te faudrait en reprendre.
Parce que c’était ça ta vie. Un combat à chaque heure. Pour ton esprit. Pour ton identité. Pour ton droit d’exister. Pour montrer au monde que vous ne la fermerez pas. Jamais.
Tu t’étais battue toute ta vie pour avoir le droit d’aimer. Abandonner maintenant c’était comme déclarer forfait et laisser ceux qui voulaient te faire taire gagner.
Enfin, tout ça pour dire que tu avais ton rendez-vous habituel avec le Dr Brown, et que sans ça, t’aurais peu être pu vriller et finir plus bas que terre. Tu n’as pas fumé avant d’y aller, par courtoisie pour ce psy aveugle, qui pouvait donc sentir plus facilement les odeurs que les personnes ayant leurs 5 sens. Au début tu n’y avais pas fait attention. Mais c’était l’occasion de fumer un peu moins. Mais vivre longtemps n’était pas vraiment dans tes priorités. En fait, sans les autres, tu ne saurais même pas si tu aurais la force de continuer. Ils sont ta vie. Sans eux, elle ne vaut rien.
Tu étais pile à l’heure. Tu évitais les retards, et encore plus des absences. Il fallait garder un œil sur tes humeurs. Tu savais rationnaliser, évidemment, mais même l’esprit ne fait pas office de mur impénétrable face aux ressentis. La moindre contrariété te pourrissais une partie de la journée avant de se calmer. Mais tu faisais avec. Tu comptais jusqu’à cinq, parfois dix, avant de répondre à un con, pour éviter de lui péter la tronche sur le trottoir ou lui faire manger du verre dans un bar. Ça marchait plutôt bien.
Et puis la boxe ça aide aussi, tu te défoule sur les sacs de sable. Parfois tu t’amuse à échanger des coups avec l’autre con de Zach. Il te faisait chier, tu lui rendais la pareille, bref, un bon partenaire à remballer sans se sentir coupable. Après tout c’était un abruti fini. Mais y’avais un truc chez lui, vraiment, si tu arrivais à mettre le doigt dessus… Ahem.
La secrétaire te demande d’entrer dans le bureau, et tu t’exécute. Comme à son habitude, le Dr. Brown t’accueille avec le sourire.
— Bonjour Mr Brown. Fais-tu avec un léger sourire, avant de t’installer tranquillement sur le divan qui n’avait pas changé depuis que tu avais mis les pieds une première fois dans son cabinet. Toujours aussi confortable. Presque réconfortant, avec le temps.
Il connait ta boisson de prédilection par cœur maintenant. Une attention que beaucoup n’auraient pas. Ton ancienne psy étant plus en sessions à distance, tu n’avais que rarement mis les pieds dans son cabinet, et tu te demandais si elle aurait elle aussi pensé à ça. Peut-être pas. Tu n’en savais rien. C’est bien ça. Vous me connaissez un peu trop bien j’ai l’impression… Peut-être que je devrais changer un peu, pour plus de mystère… fis-tu sur le ton de la plaisanterie.
Ton café arriva bien assez vite, et tu remercia la secrétaire pour sa gentillesse avec un léger clin d’œil, qui lui avait fait lever les yeux au ciel, une fois de plus. Après tout, faire le café, toussa… Pas ouf dans l’idée, eh.
Et puis vint la question fatale qui commençait la session.
Alors, comment allez vous en ce moment ?
Tu inspira l’odeur de ton café avant d’en prendre une légère gorgée. Ah, réfléchir à tes sentiments… Toujours aussi ardu. Et puis des fois tu pensais trop, aussi. Surtout dernièrement. Les questions sans réponses devenaient ta hantise à force.
— Eh bien, mh… Je pense à beaucoup de choses. J’ai l’impression que ça traine dans mon esprit. Vous savez, les questions que personne ne pose à voix haute. ‘Est-ce qu’on va rester ici toute notre vie ?’, ou encore ‘est-ce que le monde de l’autre côté se souvient de nous ? Est-ce qu’ils nous cherchent ? Est-ce qu’ils savent qu’on a disparu ?’… Tu soupire, las de ces questions qui te torturent qui n’ont aucune réponse, et n’en auront certainement jamais. Nos sang, tout ça, j’arrive toujours pas à m’y faire. Je veux dire, mon groupe, c’est deux Ho Bloody et deux Golden Scare, et rien n'a changé entre nous. Tu te gratte la tête. Tout le monde fait sa vie comme si rien n’avait changé. Chacun pense à ses petits profits, la vie continue… Et c’est terrifiant dans un sens. On ne sait rien de ce qu’il se passe vraiment. Tu avais oublié des choses dans ta vie, d’ailleurs. Mais tu n’allais pas pleurer le visages d’inconnus qui t’avaient fait souffrir. Donc au final c’était un mal pour un bien. Mais quand même. Est-ce que tu allais oublier des choses importantes, aussi ?
Tu comprenais pourquoi les gens tenaient à leur quotidien. S’il n’y en avait plus, tout le monde aurait tôt fait de devenir fou, à force de se prendre la tête. Tant qu’il n’y a pas de signe de l’apocalypse, les gens restaient calme. C’était même étonnant que presque tout le monde soit calme, ici. Personne ne flippe au point de créer un mouvement de foule.
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William Brown
Ven 24 Mai 2024 - 13:19
Quand la psyché va tout va
FEATURING. Apocrypha Graves
William écoutait avec attention la jeune musicienne lui confier son mal-être. Emettant un petit sourire contrit en comprenant parfaitement chacune de ses questions. Il était passé par là également, et avait aidé de nombreuses personnes qui se demandaient les mêmes choses.
Une fois qu’elle termina de parler, il attendit un peu avant d’ouvrir la bouche et de répondre à ses questions, bien heureux que sa mémoire auditive soit aussi bonne afin de se souvenir des choses qu’elle avait dit quelques minutes plus tôt.
« Bien. Je comprends vos questionnements. Et pour ce qui est des questions sur vous je ne peux que vous donner des lignes de réflexions, mais pour les questions sur ce monde je peux vous y répondre »
Il prit une gorgée de café et posa la tasse doucement sur la table à côté de lui, où était également posé une petite plante en pots, la verdure étant dominante dans le bureau du psychanalyste. Il s’installa correctement.
« Est-ce que le monde de l’autre côté se souvient de nous ? Est-ce qu’ils savent qu’on a disparu ? Je suis désolé de vous l’apprendre mais non. Mademoiselle Graves, vous êtes arrivées ici il y a 2 ans n’est-ce pas ? Ce monde à changé il y a 6 ans. Et pendant 4 ans, vous et le reste du monde avez été ignorants de ce qui se passait à Montréal. Et ça continuera ainsi. Nous n’avons aucune connaissance de comment cela fonctionne, mais La Famille a mis en place des choses pour que Montréal paraisse normal aux yeux du monde, les gens continuant de venir et se retrouvant bloquer au centre de la brume… comme vous. Les gens a l’extérieur ne trouvant pas les choses anormales. Donc pour la question ‘’Est-ce qu’ils nous cherchent ? ‘’, j’ai bien peur de devoir vous répondre non très chère »
Il émit une petite moue et la laissa emmagasiner l’information. A gérer les Ho Bloody depuis autant de temps, il avait réussi à récupérer de nombreuses informations, mais pas suffisamment à son gout.
« ‘Est-ce qu’on va rester ici toute notre vie ?’, j’ai peur de ne pas pouvoir répondre à cette question en revanche. Mais l’espoir est notre meilleure force actuellement. »
« Nos sang, tout ça, j’arrive toujours pas à m’y faire. Je veux dire, mon groupe, c’est deux Ho Bloody et deux Golden Scare, et rien n'a changé entre nous. Tout le monde fait sa vie comme si rien n’avait changé. Chacun pense à ses petits profits, la vie continue… Et c’est terrifiant dans un sens. On ne sait rien de ce qu’il se passe vraiment. »
« Ce n’était pas comme ça les premières années. Du moins les premiers mois, tout le monde essayait de partir, de fuir. Ils tentèrent tout, certains se suicidant pour espérer quitter ce monde, avant qu’on ne découvre que la mort n’est que temporaire ici. Mais a force, on comprit qu’il était impossible de partir, ou du moins qu’on n’en avait pas trouvé le moyen… alors chacun prit un travail, et essaya de mener une vie presque normale, malgré les pouvoirs, le changement de sang… bien que beaucoup continuent d’enquêter en espérant essayer de comprendre comment fuir le monde des rêves »
Il répondit cela, reprenant son café pour le boire doucement, comprenant que pour les nouveaux qui arrivaient c’était difficile d’imaginer une ville entière accepter son sort plutôt que de se battre, mais c’était plus des habitudes prises tout en essayant de trouver une solution.
« Mais votre révolte est légitime, et très saine d’ailleurs. Avez-vous d’autres choses à dire à ce sujet-là ? Je sais que vous n’êtes pas la parolière de votre groupe mais peut-être pourriez vous utiliser ce sentiment pour écrire et montrer dans vos chansons à quel point ça vous touche ? »
Il proposait quelque chose d’habituel, écrire dans un carnet ses sentiments ou ses ressentis était une des choses qu’il conseillait le plus, mais pour des musiciens, ils pouvaient utiliser leurs talents artistiques afin de transformer tout cela en musique.
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Apocrypha Graves
Mar 28 Mai 2024 - 3:53
Quand la psché va tout va
Des fois on pense trop pour notre propre bien, et bien souvent, on perd pied avec la réalité. Et on s'ecrase.
réflexion Retour de la pensée sur elle-même en vue d'examiner plus à fond une idée, une situation.
Bien souvent, certaines questions méritaient de rester sans réponses. Non pas parce que répondre était compliqué, c’était tout simplement la réponse qui était le clou, qui s’enfonçait, à chaque mot, un peu plus, dans la tête. Il y avait des choses que tu ne voulais pas savoir, mais en temps temps, tu le voulais.
Et au fond te toi, tu connaissais sans doute déjà la réponse. Tu voulais juste ne pas l’accepter. Même, tu la refusais de tout ton être, parce qu’elle était une dague te transperçant l’âme et faisait bouilloner tes sentiments, jusqu’au jour où tu attendra le point de nous retour.
Mais il fallait bien crever l’abscès. Peut-être que tu pourras avancer après ça. Ou peut-être que non. On avance toujours d’un pas avant d’en faire trois en arrière.
— Je suis désolé de vous l’apprendre mais […] La Famille […] j’ai bien peur de devoir vous répondre non très chère.
Tu te retiens de grincer des dents à l’évocation de “La Famille”. Évidemment, “La Famille”. La cause de tous les maux ici. Tu ne savais pas trop quoi penser vis à vis d’eux, qui vivaient dans l’ombre, mais tu les détestais rien que pour le fait qu’ils semblaient presque jouer avec vous, ici. Mais il n’avait pas tord, personne n’avait rien entendu parler sur Montréal avant que vous n’arriviez ici et voyiez par vous même que quelque chose n’allait pas. Personne ne savait rien, alors personne n’allait vous chercher. Est-ce que seulement se souvenaient-ils que vous aviez existé dans ce monde ? Ou vous ont-ils tous oubliés ? Fait chier.
— […] l’espoir est notre meilleure force actuellement. Tu tousse légèrement à défaut de rire comme si c’était la plus belle blague de l’année.
L’espoir… quel espoir ? Celui d’un oiseau en cage ? Ah qu’il était beau. Ton psy avait un drôle d’humour sur ce coup là. Quel espoir il y avait, au juste, quand il n’y avait toujours pas de solutions après 6 ans ? Vous étiez littéralement traités comme des spécimens intéressants à observer, ou du moins, c’était l’impression que ça te donnais. Et tu n’aimais pas ça du tout. Tu n’étais pas une bactérie dans une boite à pétri, ni le groupe, ni personne.
Hm, ça va aller, respire, compte jusqu’à 10 et calme toi. Ton psy ne fait qu’énumérer les faits. Il n’y est pour rien.
1 Tu avais le groupe. 2 Vous étiez ensemble. 3 Vous continuiez la musique. 4 Dean va pouvoir avouer son crush à Icare. 5 Cody va devoir avouer son crush à Liam. 6 Tu pouvais les voir heureux. 7 Vous aviez vos fans. 8 Tu avais tes amies. 9 Tu pouvais passer du temps avec eux. 10 Et c’était tout ce qu’il te fallait.
Tu expire lentement, reprenant un semblant de calme, avant de boire une gorgée de ton café sucré. Ton esprit est aussi calme que possible à ton niveau.
— […] Ils tentèrent tout, certains se suicidant pour espérer quitter ce monde, avant qu’on ne découvre que la mort n’est que temporaire ici. […] beaucoup continuent d’enquêter en espérant essayer de comprendre comment fuir le monde des rêves.
Ah, ouais. C’est vrai que t’avais un peu essayé ça aussi de ton côté sans en parler à personne, enfin, tu pensais. Tu ne t’en souvenais pas vraiment. T’avais sans doute fait des projets, mais impossible de mettre le doigt sur ce qu’il s’était vraiment passé, ta mémoire te faisait défaut. Enfin, le fait est que, tu n’étais pas morte du tout. Mais t’espérais que personne avait tenté ça aussi entre Dean, Cody et Icare. Eh. Un peu ironique quand on y pense oui. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. En tout cas vous étiez visiblement arrivés après la folie du début de l’anomalie à Montréal. Bordel, t’aurais pas aimée être à leur place non plus il y a six ans. Uh.
— Mais votre révolte est légitime, et très saine d’ailleurs. Avez-vous d’autres choses à dire à ce sujet-là ? Je sais que vous n’êtes pas la parolière de votre groupe mais peut-être pourriez vous utiliser ce sentiment pour écrire et montrer dans vos chansons à quel point ça vous touche ?
Tu soupire légèrement. La musique était une échappatoire, mais si tu t’exprimais avec à tout bout de champs, ne perdait-elle pas un peu de sa valeur ? Tu ne voulais pas associer tes tourments à la musique autant que ça. Tu avais déjà une aversion du piano à cause de souvenirs désagréables.
— Vous savez, doc, vous avez une façon d’amener vos observations, ce sont des facts, mais ça ne me soulage pas vraiment de les entendre non plus. Ça me donne juste encore plus envie de me débattre, un peu comme un papillon coincé sur une toile d’araignée. Peut-être jusqu’à épuisement. Je n’aime pas vraiment me laisser faire aussi facilement par les situations.
Tu aimais les araignées. Elles étaient utiles. Et parfois un peu mortelles en fonction de la famille. Mais personne n’aimait se faire barbouiller de toile ou de se retrouver coincé. Et seul “Dieu” sait à quel point vouloir te faire rentrer dans un moule, t’empêcher d’avancer, ne te donnais que plus envie de te débattre de plus en plus fort, quitte à devoir te briser pour continuer. Appelez ça la rage de la fille ainée, ce ne serait pas si loin du compte.
— Je pourrais écrire toutes les mélodies du monde, je ne sais pas si j’aurais assez de patience à continuer cette mascarade indéfiniment en sachant pertinemment que ce n’est qu’un pansement temporaire pour un mal qui ne finira peut-être jamais.
Mh, tu étais peut-être un peu trop remontée finalement, malgré tout. Tu pose ta tasse un instant pour te concentrer sur ce que tu ressent vraiment. Ta soif d’autonomie avait toujours été très forte, et ne pas trouver de solution était agaçant. Pourrir dans un trou n’était pas pour toi du tout.
— Navré docteur, je pense que j’ai laissé parler ma frustration sur la situation, après tout… ça.
Qui ne serait pas frustré, à ta place, quand ta liberté était amputée depuis deux ans alors que vous ne souhaitiez que d’avancer et réussir dans la vie qui avait tout fait pour vous mettre des bâtons dans les roues.
— Peut-être que je devrais essayer quelques représentations solo au violon classique, ça aurait le mérite d’émouvoir les spectateurs si cela vient du cœur. Mh.
Faire du solo, tu le faisais de temps en temps sur votre chaine, une cover par ci, un remix par là, mais tu n’avais pas spécialement utilisé toutes tes compétences pour créer une musique complète, seule, sans rien d’autre. Il fallait dire que l’intérêt n’était pas si attrayant que maintenant. Ouvrir tes horizons pourrait être un peu d’air frais. Mais bon, être premier violon dans une chorale c’était pas le but de ta vie, et encore moins quand on l’avait voulu pour toi quand tu avais finalement maitrisé ton instrument de prédilection. Après tout il y avait bien des concerts de piano. Eh. Quelle horreur.
Mais outre le violon, ce que tu préférais en général, c’était le bruit rêche de ta voix quand tu “crirai” tes paroles. Pas comme certaines chanson où on avait l’impression que c’était trop carré. Non, un peu d’authenticité, cela te faisait vibrer quand tu entendais ça dans les musiques des autres. Ça donne l’impression que ça vient réellement du cœur.
— Mis à part ça, doc, n’avez-vous pas l’impression d’étouffer, d’être utilisé comme un pion, et être observé au microscope pour une expérience sordide par “big brother” ? Moi c’est ce que je ressens depuis deux ans. Six ans, c’est long… Trop long.
La mort avait beau être temporaire, t’aurais tôt fait de tourner chèvre si tu devais restez quatre ans de plus dans ce trou à rats fermé du monde. Eh beh, tu en avais vraiment sur la caboche ma belle, t’es pas sortie de l’auberge si tu parles à ton psy comme ça, il aurait tôt fait de te conseiller de reprendre ces foutus médocs si tu te remettais à spiraler grave. Erk, pas encore…
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William Brown
Mar 28 Mai 2024 - 15:25
Quand la psyché va tout va
FEATURING. Apocrypha Graves
« Vous savez, doc, vous avez une façon d’amener vos observations, ce sont des facts, mais ça ne me soulage pas vraiment de les entendre non plus. Ça me donne juste encore plus envie de me débattre, un peu comme un papillon coincé sur une toile d’araignée. Peut-être jusqu’à épuisement. Je n’aime pas vraiment me laisser faire aussi facilement par les situations. »
« Je ne suis là que pour vous donner des faits et vous apporter des pistes de réflexions, je ne peux rien faire de plus bien malheureusement. C’est votre for intérieur qui doit décider sur comment vous désirez agir sur tout ceci »
Et il comprenait fort bien cette envie de se battre, de ne pas se laisser faire. C’était tout à son honneur, et c’était très naturel, peu de gens acceptaient cela sans réaction.
« Je pourrais écrire toutes les mélodies du monde, je ne sais pas si j’aurais assez de patience à continuer cette mascarade indéfiniment en sachant pertinemment que ce n’est qu’un pansement temporaire pour un mal qui ne finira peut-être jamais. »
Un point intéressant, qu’il ne pouvait nier. Il tapota sa jambe doucement en hochant la tête à ses paroles.
« C’est ainsi que vous voyez les choses ? Et imaginons… que vous déplaciez cette idée, de pas grand-chose, mais suffisamment pour vous donner une autre vision. C’est justement parce que nous n’avons aucune connaissance du temps que tout ceci durera, qu’il faut essayer de ne pas se focaliser sur les problèmes qui nous entoure. Je ne dis pas qu’il faut les ignorer, je dis simplement qu’il faut apprendre à vivre avec, connaitre toutes ces menaces, ce que cause la famille, mais en même temps, être admiratif de ce que l’on a ? Après tout n’êtes-vous pas ici à Montreal avec votre groupe ? Des amis de longue date si je ne m’abuse ? La relation entre vous tous n’es pas une mascarade n’est-ce pas ? Vos discussions avec autrui non plus… penchez-vous sur le réel, et les bonnes choses qui persistent malgré tout »
C’était un sacré monologue, mais il savait que mademoiselle Graves faisait partie de ces patients à qui il fallait parler et guider, contrairement à certains dont l’écoute était l’essentiel de son métier, avec quelques commentaires pour diriger la séances mais sans plus.
« Navré docteur, je pense que j’ai laissé parler ma frustration sur la situation, après tout… ça. Peut-être que je devrais essayer quelques représentations solo au violon classique, ça aurait le mérite d’émouvoir les spectateurs si cela vient du cœur. Mh. »
« Vous n’avez pas à vous excuser, je suis exactement la pour cela. C’est une très bonne idée, et si vous en avez envie, c’est un moyen comme un autre de laisser exploser ses sentiments de manière saine. »
« Mis à part ça, doc, n’avez-vous pas l’impression d’étouffer, d’être utilisé comme un pion, et être observé au microscope pour une expérience sordide par “big brother” ? Moi c’est ce que je ressens depuis deux ans. Six ans, c’est long… Trop long. »
La question.
La fameuse question, qui ne manquait pas.
C’était a peu près les même termes qu’il avait utilisé avec le sénateur Anderson quelques jours plus tôt. ‘ La famille Vous voulez dire l’organisation qui nous a mis dans ce lieu, […] Observant sûrement les agissements de chacun tels un scientifique observe des souris ? En attente d’une coalition ou d’une guerre entre les factions qu’ils ont créé ?’
Il se lécha les lèvres par habitude, essayant de garder son visage le plus impassible, ne pouvant pas guider ses patients sur la même pente de réflexion que lui.
« Les actions de La famille sont un mystère pour nous tous. Mais pouvons-nous vraiment juger de ce qui se passe, sans avoir aucune autre information d’eux depuis près de 6 ans, hormis les flyers qui continuent d’apparaître à chaque nouvelle arrivée ? Je n’ai aucune réponse pour vous quant à eux et leurs agissements, mais encore une fois, qu’importe le temps que vous resterez ici, l’important est d’être bien entourée, n’est-ce pas mademoiselle Graves ? »
Une façon d’être d’accord avec elle, de la guider, sans crier sur tous les toits qu’il détestait ce qui se passait, et qu’il tenait ses carnets depuis 6 ans, en espérant noter quelque chose d’important, un beug dans la matrice, des nouvelles avancées sur les essais pour s’échapper, mais ce n’était pas quelque chose que l’on pouvait aisément dire, en encore moins quand on est une source de stabilité dans la vie des gens, qui essayent de s’en sortir malgré le changement de leur vie.
« Pensez-vous que nos sessions soient suffisantes ? Ou bien dois-je vous demander de prendre un prochain rendez-vous avec le docteur de Lironcourt pour une prescription de vos médicaments ? »
Il préférait toujours demander, bien qu’il savait qu’elle n’appréciait pas trop sa médication, mais il ne pouvait pas la laisser sans solution ou sans solution de secours.
« En tout cas, si vous ne voulez pas reprendre votre traitement pour l’instant, je le comprends, mais alors il serait peut-être bon d’augmenter le nombre de nos séances par mois pendant quelques temps ? Si cela vous convient bien évidemment »
MALICE
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Profession/Hobbie : Violoniste de Corroded Coffin | modèle photo
Apocrypha Graves
Ven 7 Juin 2024 - 13:18
Quand la psché va tout va
Des fois on pense trop pour notre propre bien, et bien souvent, on perd pied avec la réalité. Et on s'ecrase.
réflexion Retour de la pensée sur elle-même en vue d'examiner plus à fond une idée, une situation.
Je ne suis là que pour vous donner des faits […] C’est votre for intérieur qui doit décider sur comment vous désirez agir sur tout ceci
Ah bah ça pour du grain à moudre il t’en donnait beaucoup, vraiment. Petit cadeau empoisonné peut-être ? Surement pour ton âme.
« C’est ainsi que vous voyez les choses ? […] penchez-vous sur le réel, et les bonnes choses qui persistent malgré tout »
Hm. Il n’avait pas tord, mais en même temps, devoir continuer à vivre avec l’incertitude dans le fond de ton âme ne te plaisait vraiment pas. Qu’est-ce qu’il se passait en dehors d’ici ? Est-ce qu’au moins il restait un monde dans lequel retourner si c’était possible de partir ? Même tes liens avec les autres ne pouvaient pas empêcher tes pensées de spiraler sombrement dans ton esprit à la recherche d’une échappée pour se servir de toi.
Mh, peut-être que tu devrais faire comme Dean et Cody, et tenter de te trouver un crush. Plus facile à dire qu’a faire, en plus tu avais la facheuse impression qu’il y avait plus de nanas hétéros au mètre carré que de bi ou de lesbiennes dans ton entourage. Devais-tu partir en pèlerinage aux 4 coins de Montréal pour trouver une nana qui voudrait bien de toi ? T’étais pas facile à gérer, avec ton BPD, déjà. Plus le fait que tu étais assez maniaque du contrôle sur tout ce qui pouvait influencer ta vie. La liberté avant tout, et faire des compromis ne te plaisait pas vraiment Tu avais dû faire des compromis avec toi même toute ta vie à cause de ton ex famille pourrie. Tu avais définitivement un problème avec ça. Et puis pour enfoncer le clou, être Ace… Ouais, t’étais pas gâtée pour l’amour. Du tout.
T’étais peut-être destinée à tenir la chandelle pour Dean, Icare, Cody et Liam. Oh l’horreur. Tu les adorais hein, mais devoir te taper ça au quotidien, oof, non, pitié, non. Tu devais déjà survivre au fait qu’ils avançaient à deux à l’heure pour faire avancer leur crushs dans la bonne direction. C’est plus une poussée qu’il leur fallait, c’était littéralement un grand coup de pompe dans le cul pour éviter qu’ils freinent des quatre fers et fassent plusieurs pas en arrière. Sauvez-moi par pitié, j’en peu plus de ces imbéciles heureux-
Bref, ton psy avait à la foi raison, car ce qui était le plus important pour toi était les membres du groupe qui étaient littéralement devenus ta seule famille, mais en même temps… Qui voudrait avoir affaire à l’équivalent du meme du gars qui ramène de la pizza et voit le salon en feu, tout ça a cause des amours des uns et des autres ? Sérieusement les gars, casez-vous, pour au moins épargner ce qui reste de sa santé mentale, la pauvre, elle va finir par vous enfermer dans une pièce ensemble pour que vous parliez enfin !
En plus, tu servais d’épaule à tout le monde avec plaisir, mais de ton côté, te confier ? Autant essayer de t’arracher les dents, tu avais du mal à le faire. Le fait que tu arrivais un tant soit peu à parler avec ton psy était déjà un très gros miracle en soit. Bon, okay, à côté tu faisais des sessions castagne avec Zack pour te défouler vu qu’il pouvait facilement encaisser, mais quand même. T’allais pas indéfiniment te servir de lui comme punching ball, m’enfin, même si t’aimais beaucoup ça. En fait, aussi étrange que cela pouvait être, vous vous compreniez mutuellement à travers les coups échangés. Et des fois, par on ne sait quel miracle, vous discutiez après. Parfois en buvant un verre. Deux ans que vous vous connaissiez quand même. Et jamais de la vie t’aurais cru finir autant “pote” avec un gars comme lui. Ce gars avait parcouru un sacré chemin depuis la première fois que vous vous étiez rencontrés.
Mhmhmh, oui, tes relations ici étaient de toute manière la seule chose qui te permettais un tant soit peu de rester sur terre, mais en même temps, ne pas savoir plus que ça dans la vie, c’était l’angoisse. Que devient le monde ? Est-ce que tout part en couille ou c’est déjà le cas depuis que vous êtes là ? Est-ce que les assos auxquelles vous reversiez de l’argent arrivent à subvenir à leurs besoins pour aider ces milliers de personnes qui doivent continuer de se battre pour avoir des droits ?
Être un modèle pour les générations futures avait toujours été une fierté. Un avenir où personne n’aurait besoin de se battre pour avoir le droit de vivre librement, d’exister, d’aimer, c’était ce à quoi tu aspirais, grâce à votre notoriété, grâce à votre musique. Mais aujourd’hui, qu’est-ce qu’il te restait de tout ça ? Certes, tu l’avais toujours en vue, mais Montréal, c’est autant grand que ça n’est petit à échelle humaine. Ce n’est pas comme ça qu’on peut changer le monde.
Vous n’avez pas à vous excuser, […] de laisser exploser ses sentiments de manière saine.
Saine, saine, pas si sûr, il te suffisait de vriller d’un peu trop près pour qu’il te passe l’envie de faire un flip table avec la table basse à côté du divan. Tu étais capable de tout quand tu voyais rouge. Totalement rouge. Aussi rouge que ton sang. Le goût métallique sur la langue, l’adrénaline dans les veines, le venin dans tes paroles, la haine dans le regard… Tout ça, tout ça tu le laissais enfoui, mais chassez le naturel, il revient au galop. Ce n’était pas pour rien que tu tabassais du mec lourd à la sortie des bars ou des boites. Tu étais accro à ces conneries. Tu étais accro à ton propre trouble qui te faisait ressentir tes émotions au centuple jusqu’à ce que le pic descende. Et que tu te sente aussi vide qu’un pantin désarticulé. Que le regret prenne la place de la violence. Si seulement tu pouvais en ressentir. Tu n’étais même pas désolée de taper sur les gens qui le méritaient à tes yeux.
Les actions de La famille sont un mystère […] l’important est d’être bien entourée, n’est-ce pas mademoiselle Graves ?
Peut-être que oui, peut-être que non. Tu ne savais pas. C’était totalement fucked-up de vous balancer dans un Montréal alternatif, changeant votre mode de consommation, changeant votre apparence, de vous donner un pauvre bout de papier et un putain de pouvoir qui pouvait être une force destructrice de la nature ou un truc aussi inutile qu’un presse papier. Et aucunes autres actions ensuite. Donc la seule solution c’était de penser qu’ils vous observaient. C’était la moindre des choses, non, après tout ? Ils vous avaient foutu là, ils n’oseraient quand même pas vous laisser moisir comme une tranche de pain de mie oubliée dans un toaster ?
— Mh. Vous avez surement raison. Mais être bien entouré, c’est un privilège. Tout le monde n’a pas cette chance. Et eux alors, qu’est-ce qu’il leur reste ? Drôle de paradoxe, quand même… M’enfin, oui, le plus important pour moi actuellement sont mes proches. Ils sont toute ma vie.
Tu te retint de dire que si quelque chose leur arrivait tu les suivrais, et si jamais quelqu’un s’en prenait à eux, tu les vengerais avant de les rejoindre. Oui, tu étais radicale, mais pas besoin d’alerter ton psy sur ça. Qu’est-ce que le reste à côté de la seule famille que tu avais ? Même l’amour romantique à côté n’avait pas encore trouvé grâce à tes yeux, pas d’égalité, rien.
Pensez-vous que nos sessions soient suffisantes ? Ou bien dois-je vous demander de prendre un prochain rendez-vous avec le docteur de Lironcourt pour une prescription de vos médicaments ?
Urgh. Tu tripotte ta tasse de café entre tes doigts. T’avais pas envie de devoir te taper les effets secondaires avant les résultats avec ces maudits médocs. En soit, tu n’allais pas si mal que ça. Tu avais juste besoin de te débarrasser de tes questions avant qu’elles ne te rendent plus folle que tu ne l’étais déjà.
En tout cas, si vous ne voulez pas reprendre votre traitement pour l’instant, je le comprends, mais alors il serait peut-être bon d’augmenter le nombre de nos séances par mois pendant quelques temps ? Si cela vous convient bien évidemment.
Tu te gratte la tête en faisant la grimace. Meh.
— Je ne pense pas avoir besoin de reprendre mon traitement pour le moment, j’avais surtout besoin d’évacuer mes questions et ma frustration qui allait avec… Mais je pense qu’on peut partir sur plus de séances, si vous pensez que c’est nécessaire… Au moins je sais que j’ai quelqu’un qui m’écoute.
Tu fini finalement ta tasse de café avant qu’il ne deviennent tiède et par extension dégoutant pour tes papilles.
— Je n’ai pas envie d’ennuyer mes proches avec des questions comme ça, ils seraient capable de s’inquiéter pour moi, et je préfère les voir insouciants à mes côtés plutôt qu’ils essayent de me remonter le moral et avoir un air légèrement triste dans leurs yeux quand ils me regardent. Ça serait vite, mh, agaçant, je pense. Je ne suis pas en sucre, et je ne veux pas qu’ils le croient. Tu rigole légèrement. Et je pense qu’ils ont déjà assez de soucis avec leurs petits problèmes de cœur pour l’instant.
Tu repose ta tasse avec attention sur la table en face de toi.
— En parlant de ça… Doc, vous auriez besoin de plantes vertes, chez vous ou… un peu plus dans le cabinet ? Rien que de penser à Cody et ses plantes te fait sourire. Celui là, alors... J’ai un de mes p'tit frères qui achète une plante à chaque fois qu’il va au fleuriste et on commence tous à être envahis de vert. Je crois qu’on va bientôt pouvoir entendre des grillons dans leur appartement tellement c’est la jungle… Tu te retient de rire en imaginant la tête d'Icare avec la plante de trop. Le pauvre. Vraiment.
Profession/Hobbie : Représentant Ho Bloody - Psychanalyste
William Brown
Sam 8 Juin 2024 - 21:49
Quand la psyché va tout va
FEATURING. Apocrypha Graves
Le psychanalyste avait proposé plusieurs choses, notamment d’augmenter le nombres de leurs sessions ou bien que Mademoiselle Grave reprenne rendez-vous avec le Dr Lioncourt pour ses médicaments.
Mais comme il s’en doutait, elle n’en voulait pas, ce qui était compréhensible. Il n’était personne pour juger de cela. Certains vivaient mieux sous médications, d’autres non. Il en avait connu des patients dont les médicaments les faisaient devenir des zombies, ou bien d’autres choses, tant qu’elle savait se gérer, c’était l’essentiel, et depuis le temps qu’il la suivait, il savait qu’elle s’en sortait très bien, hormis les fois où elle avait vraiment besoin de venir, et de se confier.
« Je ne pense pas avoir besoin de reprendre mon traitement pour le moment, j’avais surtout besoin d’évacuer mes questions et ma frustration qui allait avec… Mais je pense qu’on peut partir sur plus de séances, si vous pensez que c’est nécessaire… Au moins je sais que j’ai quelqu’un qui m’écoute. »
Il acquiesca la tête à cette réponse, conscient qu’elle était une patiente qui faisait attention à elle. Et au vu de son trouble c’était normal.
« Bien sûr, c’est tout naturel, c’est mon métier de vous écouter. Et puis pour ce qui est de votre frustration, je crois me souvenir que vous faites du sport n’est-ce pas ? Cela doit beaucoup aider votre gestion de la colère »
Puis juste après, elle reprit son discours, expliquant qu’elle préférait parler avec lui, plutôt qu’avec ses amis.
« Je n’ai pas envie d’ennuyer mes proches avec des questions comme ça, ils seraient capable de s’inquiéter pour moi, et je préfère les voir insouciants à mes côtés plutôt qu’ils essayent de me remonter le moral et avoir un air légèrement triste dans leurs yeux quand ils me regardent. Ça serait vite, mh, agaçant, je pense. Je ne suis pas en sucre, et je ne veux pas qu’ils le croient ».
« Chose naturelle, rare sont les personnes qui acceptent de s’ouvrir aussi intimement à leurs proches. Il est plus facile de parler à une personne extérieure. Mais ce que vous dites prouve que vos amis se soucient de vous, et c’est une chose merveilleuse. Vous n’êtes pas seule, vous êtes soutenue. Il n’y a pas de mal à montrer un peu de fragilité de temps à autre »
Tout en écrivant deux trois choses rapidement, il savait que la séance n’était pas encore temriné car sa montre n’avait pas sonnée, mais ils n’étaient peut-être pas loin de la fin du rendez-vous. En tout cas, la patiente partit sur un sujet plus agréable, changeant de sujet.
« En parlant de ça… Doc, vous auriez besoin de plantes vertes, chez vous ou… un peu plus dans le cabinet ? J’ai un de mes p'tit frères qui achète une plante à chaque fois qu’il va au fleuriste et on commence tous à être envahis de vert. Je crois qu’on va bientôt pouvoir entendre des grillons dans leur appartement tellement c’est la jungle. »
William ne put s’empêcher d’émettre un rire en remettant ses lunettes doucement en secouant la tête.
« Je suis désolé de ne pas pouvoir vous débarrasser, mais je suis allé à la jardinerie la semaine dernière afin d’acheter de nouvelles plantes pour chez moi et pour le cabinet, je n’ai plus de place disponible »
En disant ces mots, sa montre se mit à retentir, et il la coupa, signalant la fin de leur rendez-vous.
« Bien, avez-vous quelque chose à rajouter ? En tout cas, je vous prie de prendre soin de vous, et comme d’habitude prenez rendez vous avec notre secrétaire à l’accueil afin de poser notre prochain rendez-vous »
MALICE
Apocrypha Graves
Ho bloody
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Apocrypha Graves
Dim 9 Juin 2024 - 16:22
Quand la psché va tout va
Des fois on pense trop pour notre propre bien, et bien souvent, on perd pied avec la réalité. Et on s'ecrase.
réflexion Retour de la pensée sur elle-même en vue d'examiner plus à fond une idée, une situation.
— Bien sûr, c’est tout naturel, c’est mon métier de vous écouter. Et puis pour ce qui est de votre frustration, je crois me souvenir que vous faites du sport n’est-ce pas ? Cela doit beaucoup aider votre gestion de la colère
Tu émet un Mhmh pour valider ses propos. Sans ce fameux sport, tu serais autrement beaucoup plus explosive avec tout le monde et pour n’importe quoi, même si t’essayais de rester le plus cool possible dans certaines situations.
— Chose naturelle, rare sont les personnes qui acceptent de s’ouvrir aussi intimement à leurs proches. Il est plus facile de parler à une personne extérieure. Mais ce que vous dites prouve que vos amis se soucient de vous, et c’est une chose merveilleuse. Vous n’êtes pas seule, vous êtes soutenue. Il n’y a pas de mal à montrer un peu de fragilité de temps à autre
Mouais, m’enfin, si c’était pour que tout le monde essaye de prendre des gants avec toi et ne pas mettre les formes c’était pas la peine de montrer comment ça se passait dans ta tête. Ah, p’tet que c’était Zack qui en savait le plus sur ton état mental que les autres en fait. Le pauvre. Tes coups étaient toujours très révélateur de ton état d’esprit. Et ils étaient rarement faibles quand t’allais à la salle. Toute les frustrations y passaient. Fallait que tu évacue tes émotions physiquement, chose que tu n’avais jamais vraiment apprit à faire avant d’aller en thérapie. Tu ressentais tes émotions tourbillonner en toi, mais tu savais pas comment les ressentir et les évacuer sans les bloquer instinctivement ou les retenir. Surtout quand tu avais explosé plusieurs fois dans les pires moment. Toutes tes émotions négatives s’étaient empilées et t’avais éclaté la tronche de la nana qui t’avais traité de gouine à l’époque. Tu ne te souviens plus de sa tronche ni de son nom, d’ailleurs. Pas que ce soit un détail important, mais vu comment ça t’as fait perdre ta petite amie de l’époque, c’était curieux que t’oublie un détail comme ça. Mh, bizarre, bizarre.
— Je suis désolé de ne pas pouvoir vous débarrasser, mais je suis allé à la jardinerie la semaine dernière afin d’acheter de nouvelles plantes pour chez moi et pour le cabinet, je n’ai plus de place disponible
Aw, crotte. Dommage, c’était raté pour l’opération se débarasser de quelques plantes de Cody. Au moins tu lui avait arraché un rire, et ça, c’était plutôt cool quand ça arrivait en session. Fallait bien finir sur quelque chose de moins… pesant. Disons.
— Dommage. Bah, on trouvera bien quelqu’un qui les voudra…
La montre de ton psy s’était mise à sonner, et c’était synonyme de fin de séance. A force tu connaissais la chanson par coeur.
— Bien, avez-vous quelque chose à rajouter ? En tout cas, je vous prie de prendre soin de vous, et comme d’habitude prenez rendez vous avec notre secrétaire à l’accueil afin de poser notre prochain rendez-vous
Tu te lève de ton siège, et t’étire un bon coup, faisant craquer quelques jointure de ses bras et ton dos.
— Rien de vraiment nouveau à part de ce qu’on viens de parler Doc. Si j’ai des scoops vous serez au courant, j’ai encore un peu de tea à laisser mariner, je vous jure, ça vaudra le détour. Si les potins vous intéressent, ahah. Tu pouffe légèrement. Enfin bon, faites attention à vous aussi doc. On se revoit à la prochaine. Bonne fin de journée !
Tu te dirige vers la porte dans une démarche relativement normale, non précipitée, et tu quitte enfin ce rendez-vous qui avait été assez lourd, mais au moins, t’avais quelques réponses, qui t’agaçaient plus ou moins, mais eh, c’était mieux que rien. Tu travaillerais ça jusqu’au prochain rendez-vous si jamais t’avais d’autres idées de questions à la con sur Montréal et cette maudite Famille. Meh.
Une fois dans le couloir, tu va vers l’accueil, mais ne manque pas de croiser quelqu’un que tu commence à bien connaitre, avec des cheveux blanc et des yeux bleus. ‘Vous, ici ?’ Eh beh, il semblerait que vous vous croisiez souvent dans des endroits incongrus ces derniers temps. Bah ! Tu lui fais un geste de la main avant d’aller poser un nouveau rendez-vous avec ton psy à la secrétaire de l’accueil. Cette journée se révélait pleine de découvertes.
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» Hi! I hope you like pancakes [PV : Cody]
Sam 5 Oct 2024 - 20:24 par Liam Mulligan
» Let me in, I won't bite ! / ft. Malcolm
Mer 2 Oct 2024 - 15:23 par Malcolm Moore
» la maladie du coeur | pv. Dean [rp annexe - event tenebrescence]
Dim 29 Sep 2024 - 18:45 par Dean Davies
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» i don't want to listen the hollow of my heart ▬ william (terminé)
Jeu 12 Sep 2024 - 23:19 par Maav J. Beladonne
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Jeu 5 Sep 2024 - 19:12 par Invité
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Ven 30 Aoû 2024 - 17:45 par Caesar Castelli