2025 Qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit, le monde profite des milles activités de la ville blanche, Montreal. Une ville limitrophe, réputée pour être impossible à quitter.Toutefois, peut-elle réellement constituer votre seul monde ? Puis, cette guerre des sangs ne semble vouloir cesser au vu de votre nature. Car vous êtes de ceux que les hommes ont toujours craint : une créature surnaturelle... qui se nourrit des autres.
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14/04/2024
Ouverture du forum ! Bienvenue chez les timbrés !
Les femmes, les hommes et les non-binaires ne parviennent pas à vivre en harmonie. En effet, trois couleurs de sang régissent la ville. Ces sang, qui depuis des années, ne sont autres que des instruments de discrimination, un pretexte pour chasser au sein de la ville. Vous apprendrez vite à vous méfier des autres, comme de vous-même. Car ici, c'est le pouvoir du sang qui vous dirige. Vous et votre faim...
C’est avec un regard las qu’elle observe les clients ce soir. Ses yeux parcourent les têtes et les expressions, analysent les postures alors qu’elle prépare une boisson. Non, il n’y a pas grand monde à cette heure, cela n’est pas non plus un mal. L’oreille attentive, elle repose donc ses rubis sur la boisson qu’elle prépare, plus pour elle que pour un client en particulier vu qu’ils sont tous servis.
L’expression impassible, difficile de savoir à quoi elle pense. Certains pourraient dire qu’elle a les idées sur son chiffre d'affaires, d'autres peut-être qu’elle a quelqu’un en tête.
La vérité pourtant est qu’elle s’efforce de se rappeler. Qu’elle conserve sa mémoire comme elle peut d’avant son arrivée en ce monde onirique. Attaché à ses souvenirs qui s’effacent peu à peu, comme si le temps ici les influençait pour ne laisser que la trace de sa vie depuis qu’elle est devenue de ces sang dorés.
Elle s’accroche à eux comme une noyée qui voudrait avoir sa bouée pour ne pas couler. Car sans eux, elle sait qu’elle perdrait encore une partie de son identité. Et qu’elle a assez donné dans sa vie humaine la première fois qu’elle a oublié. Elle se remémore les couleurs des fleurs et du ciel bleu, cette brise fraîche sur le visage la première fois qu’elle est allée au lycée.
Ces têtes inconnues quand elle franchit le pas de sa salle de classe tandis que son professeur à lunettes faisait les présentations. Ces murmures entre deux cours, l’odeur des livres de la bibliothèque alors qu’elle parcourait les pages d’un roman. Le regard qu’on posait sur elle et ceux qu’elle rendait. Les vagues conversations qu’elle a pu avoir avant de se retirer car elle ne supportait pas les conversations trop longues.
Et puis il y a le visage de ses parents. Ceux qu’elle souhaiterait dessiner pour les graver à jamais dans son crâne. Mais elle a l’impression que chaque seconde qui passe… C’est comme si une gomme passait sur leurs traits, devenant un peu plus flou. Qu’à chaque fois qu’elle essaie de les retrouver, c’est comme imparfait.
Non, ils ne sont pas comme ça.
Mais comment alors ? Sa mère a les yeux verts… Son père a les cheveux roux. À moins que ça ne soit l’inverse ? Non…
Tique. Agacement furtif qui se dessine sur son visage avant que la porte ne s’ouvre sur un nouveau client. Et c’est toi qui apparait à l’encadrure, ayant juste droit à son regard indifférent.
« Bonsoir. Viens pas foutre le bordel ici, tu connais les règles. »
Prenant une gorgée de son verre avant de le poser, elle retient un soupir quand tu t’installes avant de te regarder.
« La même chose que d’habitude ou bien est-ce que tu veux changer pour ce soir ? »
Elle connaît déjà la réponse. Patiente pourtant en écoutant ce que t’as à dire.
Le regard qui bifurque vers cet endroit qu’il ne connait que trop bien, Caesar se demande ce que peut bien devenir celle qui gère les boissons. Ca fait longtemps n’est-ce pas ? A peine une semaine en réalité. Mais bon vous savez le temps c’est relatif hein. Alors pour Caesar ca fait un bail. Il n’hésite pas trop longtemps car l’hésitation c’est une perte de temps. Comme quoi on en revient toujours à la même notion : le t e m p s.
Il franchit le pas de la porte, grand sourire sur les lèvres. Lunette sur le nez, chapeau sur la tête, style classieux comme a son habitude et un peu trop tape a l’œil pour qu’on ne le remarque pas.
Evidemment que Wilhelmina est présente derrière son comptoir, et il est évident qu’elle le remarque assez rapidement. Il s’approche d’un pas assuré.
« Hello ~ Oh tu sais, j’aime garder mes habitudes a part si tu as quelque chose de nouveau a me faire découvrir. »
Léger rire. La voix presque chantonnante il poursuit.
« Moi ? Faire le bordel, voyoooons jamaiiiis. Tu me connais. »
Il sourit. L’air de dire qu’en réalité, s’il a envie de titiller quelqu’un il le fera. Plus tard il pensera aux conséquences.
Il penche doucement la tête, la fixe, fixe autour d’eux, fixe le dehors, la regarde a nouveau.
« Alors Wilh’ ca va ? Toujours aussi satisfaite d’être derrière ce comptoir ? Tu t’ennuis pas trop ? Je pari que je t’ai interrompus dans une réflexion intense avant, j’ai juste ? Vraiment, tu pourrais tellement faire plus que simplement te perdre dans tes pensées. Les rêves c’est fait pour être accomplis surtout ici. »
Il tapote de ses doigts sur la table. Peut être pourrait-il utiliser sa bagréal….
…non. C’est trop tôt. Encore trop tôt.
Parfois l’attente s’avère ne pas être une perte de temps : Caesar aime jauger, titiller avant de passer au véritable jeu.
Le regard posé sur ta silhouette. Tu sembles sortir d’un autre monde avec ton accoutrement qui prend l'œil. Ici, quand c’est un peu plus sombre et plus calme pour ce soir, tu apparais comme un fauteur de trouble aussi bien visuel que sonore avec tes paroles qui ne laissent aucun doute sur tes pensées. Car si tu te montres “docile” pour le moment, c’est bien parce qu’il y a un plus tard qui va arriver.
« J’ai bien quelque chose. »
Et sans un mot de plus, elle se met à la tâche. L’expression neutre au possible, comme une marionnette répétant toujours la même scène. Mouvements presque mécanique alors qu’elle se saisit des bouteilles dont l’inscription est illisible, elle écoute pourtant ce que tu lui racontes sans faire de commentaires.
Car tu sais qu’elle ne croit pas une seconde à tes paroles. Le bordel, c’est dans ta nature. À jouer, à prendre des risques. Comme pour te sentir vivant dans ce monde où la mort semble si difficile à atteindre.
« La seule chose ennuyeuse ici est ton jacassement. »
Oui, tu l’as interrompu. Mais elle n’en dira rien. Ça ne te regarde pas. Jamais. T’es pas le genre à qui elle se confierait, à qui elle partagerait ses pensées et ses souvenirs, ceux qui s’enfuient comme la fumée qui s’échappe entre ses doigts. Devenant brume, floue alors qu’elle essaie de s’y accrocher.
« Et que pourrais-je faire de plus dis moi ? Toi qui a l’air d’avoir des idées sur ce qui pourrait me faire rêver ? »
D’un geste rapide, elle te dépose ton verre remplie d’une boisson à la couleur azurée. Une odeur sucrée s’y dégage avec une fragrance d’agrume tout en ayant la certitude que l’alcool présent est plutôt fort pour les papilles.
« Je te préviens d’avance, mais tu ne trouveras pas quelque chose qui me plaise. Simplement parce que ma vie actuelle me convient et que je n’ai pas besoin d’avoir de l’adrénaline dans les veines pour me dire que la vie vaut la peine d’être vécue. »
C’est à son tour de reprendre son verre et d’en prendre une gorgée, ses rubis vissés sur ta personne.
Oh. Alors comme ça Wilhelmina a quelque chose a lui proposer. Directement son esprit est happé par cette fameuse surprise. Caesar la fixe d’un œil intéressé. « Voilà que tu titilles ma curiosité ma chère, bravo. »
Il sourit. Ce sourire toujours aussi agaçant qu’il aime esquisser a chaque fois que quelque chose attise son intérêt. Il la regarde faire alors qu’elle lui répond. « Ennuyeux ? Oh voyons, tu sais bien que c’est faux, je ne t’ai pas encore montré mes tours, tu ne peux pas dire ca ma chère. »
Léger rire. Il sait comment prendre bien les choses car Caesar il en joue, il aime que les gens soient aussi franc, c’est si facile à décrypter. Ce n’est pas comme lui qui cache tout. Là il pense, il pourrait forcer son esprit, comprendre ce qu’elle veut au fond d’elle. Il pourrait oui. Mais pas tout de suite. Il se montre patient.
« Ah. On s’est mal compris ma chère, je n’ai pas encore idées de ce qui peut te faire rêver mais je pourrai bientôt obtenir des réponses. »
Replace tranquillement ses lunettes sur son nez. Léger sourire toujours figé sur le visage. Elle parle encore et encore. Caesar croise les jambes, contemple son verre, l’inspecte de haut en bas, penche légèrement la tête. « La nature humaine a souvent tendance a se bercer d’illusion tu sais, on est jamais complètement satisfait de notre situation tu sais, nous sommes tous capricieux à notre manière. »
Se saisissant de son verre il le bouge légèrement entre sa main, pensif. Se reprend rapidement. « A la tienne ! »
Et voilà qu’il boit une gorgé. Cligne des yeux surpris. « Tu t’es amélioré. »
Clin d’œil qu’elle ne pourra surement pas percevoir au travers de ses verres. Il finit par se redresser. « Wilh… dis moi… »
Les regards se croisent où plutôt, Caesar force le contact. « Sois franche, quel est ton plus grand désire à présent ? »
Ses yeux s’illuminent au travers de ses lunettes, c’est évident, il utilise sa bagréal. Il joue avec le feu. Toujours plus de risque. Toujours plus d’amusement.
Elle écoute à peine ce que tu peux dire avant de parler de ses rêves. Parce que pour elle tu es ennuyeux avec ton sourire narquois et tes secrets, ceux qui font mine d’être innocents alors que tu ne l’es pas complètement. Pas du tout même. Mais elle ne cherche pas à comprendre plus loin. S’arrête simplement quand tu prétends découvrir ses espoirs bientôt. Et c’est une lueur de défi qui brille dans ses vermeilles, celle-là même qui te menace en silence et de retirer cette idée saugrenue de ton esprit.
Et elle pense comprendre que tu prépares un sale coup. Quand tu positionnes tes lunettes sur ton nez. Empêchant de voir tes yeux briller si jamais tu utilises cet anneau qui t'octroie ta faveur.
« Nous sommes capricieux parce que nous n’arrivons pas à nous contenter de ce que nous avons. Parce qu’on demande le bras quand il n’y a que la main de tendue. Ce n’est pas que des illusions, c’est la naissance de l’ambition et des conneries que ça amène. »
Ceux qui cherchent plus loin, toujours plus loin. Ils existeront toujours. Parce que l’Humain à la base n’est pas né pour être soumis. Non, il est là pour être au sommet par tous les moyens. Il a évolué en ce sens au fil des millénaires et des âges, conquérant pour montrer sa puissance et écraser ceux qu’il pense trop faibles. L’Histoire l’a bien démontrée jusqu’à présent, après tout elle est écrite par les vainqueurs.
Les perdants n’ont pas cette grâce, celle de laisser une empreinte dans le temps.
« Ce n’est pas une question d’amélioration mais de goût. Et les tiens ont toujours été mauvais. »
Et elle te regarde quand tu l’interpelles de nouveau. Sent que quelque chose ne va pas. Mais reste sur ses gardes. Ta question tombe et elle sait. Que si tu la poses.
C’est que tu as activé ta faveur. Elle le sait parce qu’il y a cette envie urgente qui lui prend les tripes de te répondre. De tout te dévoiler, de te confier le moindre de ses espoirs, de ses rêves. Mais tu parles de désir.
Qu’est-ce qu’elle veut le plus, là maintenant ?
Un sourire naît. Rare, unique. Qui s'agrandit, encore et encore. Avant qu’elle ne te saisisse le col à travers le comptoir pour te rapprocher d’elle, balayant tes lunettes d’un geste vif de la main pour planter ses vermeilles dans tes prunelles qui luisent de par l’utilisation de ta bagreal.
« Ce que je désire… Et si je te disais que j’aimerais t’embrasser. Aspirer chaque souffle que tu lâcheras jusqu’à ce que tu ne puisses plus respirer. Faire glisser mes dents sur ta peau, te faire frissonner sous mon contact avant que tu ne me serves de repas. Te faire gémir avant que tu ne hurles mon prénom… Jusqu’à ce que tu n’ai plus une once d’énergie quand tu m’auras rassasié. Mais je recommencerais, encore, encore… Tant que tu laisserais échapper des soupirs. Parce que je te prendrais tout, autant ton corps que ta vie. Avant de jeter ta carcasse aux ordures. »
Un chuchotement. Une menace. Mais une vérité, qui sait. Tu devrais le savoir, après tout tu es celui qui a voulu savoir ça. Et son visage qui reflète pour la première fois depuis longtemps une émotion ne laisse aucun doute sur la menace qui plane au-dessus de ta tête.
« Est-ce que tu me crois… Caesar ? »
Sans détacher une seule fois son regard du tien. Son sourire sombre accroché à ses lippes. Poigne ferme pour ne pas que tu t’échappes. Comme une proie devant la gueule du loup.
Elle parle de caprice, du fait que personne n’arrive a se contenter de ce qu’il a. Caesar en est la preuve vivante, avide de toujours plus, il savoure chaque bijoux comme si c’était un vulgaire aliment. Et pourtant ca coute cher. Très cher pour certain. Il garde ce sourire affiché. Il l’entend lui dire qu’il a de mauvais gout.
« Oh voyons, Wilh tu sais très bien que les goûts et les couleurs … ca change. »
Clin d’œil. Elle ne pourra pas le voir, mais la volonté est là.
Aussitôt, la bagréal agissant sur Wilh, il la regarde intensément, cherche a savoir ce qu’elle peut avoir au fond d’elle là maintenant comme désire. Peut être pourra t-il l’utiliser … ou peut être veut-il juste faire peur et s’amuser.
Arrosé par sa propre mascarade, Caesar l’écoute clignant des yeux a travers ses lunettes, se redresse doucement. Elle lui saisit le col. Il ne s’y attendait pas. Elle parle de l’embrasser, d’aspirer son énergie jusqu’à ce que plus rien ne reste.
« Vous êtes vraiment flippant vous, les goldens. »
Ca lui rappel doucement pourquoi il peut être rapidement sur ses gardes face au sang doré. Il en frissonne. Inspire. Reprend confiance après avoir essuyer ce malaise, les derniers mots de Wilh parvenant jusqu’à lui.
« Oh je te crois très chère, ce qui est marrant c’est que tu remettais en cause mon gout il y a peu et là, tu veux m’embrasser et m’aspirer, c’est étrange, tu es étrange mais ca me déplait pas. »
Il joue clairement avec les mots et il parle pour rien dire ca l’aide a se reprendre. Un coup d'oeil vers ses pauvre lunettes a terre. La fixera.
« Tu peux me lâcher a présent je pense non ? »
Comme si c’était si facile.
« Non parce que cette situation est embarrassante, je ne compte pas mourir aujourd’hui, ce n’est pas inscrit sur mon planning tu m’en vois désolé Wilh. »
Léger sourire. Car le sourire l’aide à garder la face malgré tout.
Ta réaction est exactement celle qu’elle attendait. Parce que tu veux préserver une façade toi aussi Caesar. Celle qui laisse voir un sourire quoi qu’il arrive, preuve que la situation ne t’échappe pas. Que tu as le contrôle, autant sur toi que sur tout. Mais elle ne va pas te laisser filer si facilement. Pas après avoir osé lui faire avouer ce genre de chose.
« Flippant ? … Non. Ce qui est flippant en revanche, c’est celui qui peut faire cracher les secrets des autres sans leur consentement. »
S’infiltrer tel un serpent dans son esprit pour l’obliger à dire ce qu’elle souhaite sans qu’elle ne puisse rien faire. Jouer avec sa propre volonté est un affront qu’elle ne pardonne pas. Jamais. Parce qu’il n’y a rien de plus précieux que d’avoir cette liberté d’esprit, d’être capable de dire et de faire ce qu’elle a envie de faire. De garder son masque quoi qu’il puisse arriver.
Alors si le sien est tombé. Tu l’accompagneras dans sa chute Caesar.
« Oh ? J’ai dis que tu avais mauvais goût. Je n’ai jamais parlé des miens. Qui sait ? Peut-être que les sangs bleus de ton genre sont mon style de dessert. »
Regard intense. Sans qu’elle ne te lâche une seule seconde, aussi bien des yeux que de par sa poigne. Et peu aurait pensé qu’elle aurait une telle force par sa carrure fine. Pourtant on oublie facilement qu’elle sait donner des coups et qu’elle lâche rarement prise.
« Pour qui est-ce embarrassant Caesar ? Oh, tu ne veux pas qu’on te voit dans cette position ? »
Sans bouger d’un cil. Sa voix s’élève.
« TOUT LE MONDE DEHORS ! »
Plus un bruit. Plus un son, hormis celui des chaises qui grincent au sol et des clients qui s’en vont. Et quand le dernier claquement de la porte retentit, elle reprend. Presque en ronronnant.
« Voilà… Le bar est à nous maintenant. Tu ne comptes pas mourir tu dis ? Oh… Ne t’en fais pas, je vais prendre mon temps Caesar. Si tu tiens cette nuit, il y en aura une prochaine… Et une autre… »
Et elle se penche en prononçant ses mots. Murmure à ton oreille avant d’en mordre le lobe.
« … Et il y en aura autant que tu vivras jusqu’à ce que tu payes pour ce que tu viens de faire. »
Parce que si elle a un bien un défaut Wilhelmina. C’est sa rancune.
Caesar hausse doucement les épaules en l’entendant rétorquer. « Oui si tu veux… »
Il sait quand il doit s’économiser et là c’est le bon moment : plus il en dira, pire ce sera. Alors il essaie d’aller dans son sens sans pour autant mettre sa fierté de côté. Il espère la voir lâché. Après tout, il a montré qu’il allait arrêter son manège non ? Pas assez ? Pas suffisant en effet.
« Ma vitalité n’est pas une chose que je cède si facilement Wilh, désolé. »
Comme si il avait le choix. Incorrigible. Il hausse un sourcil alors qu’elle parle de sa position actuelle.
« Ah. Mais on nous regarde déjà ma chère, et tu sais… »
Murmure. « … beaucoup m’ont déjà vu prendre la fuite, ce n’est pas un secret que les ennuis me trouvent souvent. »
Surtout vu ce qu’il fait. Comme si finalement ça l’amusait. Agacer le monde est un passe-temps bien dangereux. Il sursautera au moment où elle crie, finira par voir le monde sortir.
« Tu vas perdre du chiffre. »
Se permet une réflexion même dans sa position, et saisie le poignet de Wilhelmina.
« Merci pour la privatisation du bar mais ce n’était pas nécessaire vraiment… »
Serre doucement les dents. Combien de temps va-t-il tenir comme ca ? Combien de temps va-t-il encore faire le clown ?
Plus beaucoup de temps car au moment où il sent la morsure, il perd son sourire Caesar. « Wilhelmina. Ce n’est plus drôle du tout… »
Il essaie de serrer sa prise le poignet de la demoiselle pour la forcer à lâcher mais Caesar il a pas force, il a seulement ses belles paroles pour s’en sortir, il doit garder son sang-froid.
« Que comptes tu faire si je te disais que j’ai d’autre plan ? Enfin. Je peux appeler un ‘ami’ pour qu’il te serve de repas à ma place si c’est cela qui t’inquiètes … »
Il est tout a fait normal que tu ne cèdes pas ta vitalité à la demande. Elle se serait posée des questions sur ton intégrité. Un minimum de dignité, c’est ce qu’elle exige de chaque personne qu’elle croise. Ainsi elle te regarde, sans répondre. T’observe comme un lion qui fixe une antilope, prêt à la dévorer à lui bondir dessus dès que la course poursuite se sera entamée.
Perdre du chiffre ?
« Peu importe. Ce n’est pas ça qui m’intéresse pour l’instant. »
Et quand tu lui saisis le poignet, elle ne bouge pas. Pas encore. Même si ses vermeilles te toisent avec cette lueur d’une hostilité à ne plus douter. Et c’est satisfaite qu’elle écoute ton intonation changer quand ses dents rencontrent ton oreille. Qu’elle se redresse pour te toiser.
« Drôle ? … Qui a dit que c’était une plaisanterie ? »
La main que tu as attrapée se retourne dans un geste vif, saisissant à son tour ton poignet pour te maîtriser. Le maintenant en l’air, ses griffes acérées s’incrustant lentement à travers ton épiderme pour l'érafler, comme le ferait un chat qui laisserait une trace.
« À moins que tu ai trouvé ça drôle d’utiliser ta faveur sur moi ? … Était-ce amusant, Caesar ? De me faire parler contre mon gré ? »
Ce qui serait pire encore.
« Si lâche… Pas capable d’assumer tes conneries jusqu’au bout ? Venant d’un joueur de ton genre, je devrais pas être étonnée pourtant. »
Son sourire disparaît. Pour laisser place à cette expression fermée. Et elle te repousse brutalement pour te faire vaciller, pour ne pas te laisser le temps de courir. Car à peine t’es tu éloigné par l’élan qu’elle saute de son comptoire, seul objet entre vous, pour se retrouver face à toi.
Et elle bondit. Ses doigts s'agrippent sur tes épaules pour te faire chavirer par le poids de son corps, te plaquant sur le sol boisé afin de se retrouver à califourchon. Ses talons coincent tes coudes pour t’empêcher d’utiliser tes bras, sa tignasse écarlate tombant tel un voile autour de vos visages alors qu’elle rapproche dangereusement le sien, corps penché dans une position d’une souplesse digne d’un félin.
« Tu m’as pris quelque chose, tu vas me donner l’équivalent. Je ne veux pas de tes mots car tes mensonges transpirent de tous les pores de ta peau. Alors je vais prendre ce qu’il y a de plus fiable dans ta personne. »
Ses doigts glissent, ongles qui laissent un tracé bleu sur ta peau de par la couleur de ton hémoglobine, pour agripper ton visage de ses deux mains.
« Tu ne m’as pas laissé le choix, alors tu ne l’auras pas non plus. Peut-être que la prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois avant de tenter de jouer avec moi, Caesar. »
Tu peux déjà sentir qu’elle draine ton énergie rien que par le contact qu’il y a sur ton visage. Mais ça empire à l’instant où elle pose ses lèvres sur les tiennes avec force, ne te laissant pas d’autre choix que de subir ce baiser. Tu peux mordre, essayer de te débattre.
Caesar sentait cette tension beaucoup trop présente. Il aurait tellement eu envie de simplement la repoussé un geste simple mais c’était compliqué, elle le tenait bien et elle commençait déjà a aspirer sa force. Il le sentait, ça le faisait grincer des dents. Il la fixait droit dans les yeux alors qu’elle parlait.
« Wilhelmina, je ne t’ai pas touché, je ne t’ai pas fait de mal, je ne comptai pas te faire chanter comme je peux le faire, alors calme toi je t’en prie. »
Il est sérieux, mais elle le lâche rien, elle le repousse, il se sent un court instant libéré de son étreinte. Juste le temps pour lui de tomber au sol, il grimace. Tente de se redresser rapidement mais trop lent, Wilh' arrive et se place de façon a le bloquer, il fronce les sourcils.
« Donner l’équivalent ? Parce que ton secret vaut ma vie ? Désolé ma belle mais il va falloir revoir tes calculs, ce n’est pas COMPARABLE. »
Et il est encore en train de faire le fier car Caesar est comme ca, il passe doucement de l’amusement a la colère. Il pose une main sur ses cotes, tente de la repousser comme il pu, mais, elle n’en démord pas, il sent son énergie être drainé petit à petit.
Et le baiser arrive. Il cligne des yeux.
Cela n’a rien d’agréable de se sentir de plus en plus fatigué, sentir cette énergie le quitter petit à petit, ça fait paniquer. Caesar se met à mordre la lèvre de cette dernière, il se débat comme il peut, assène un coup de genoux dans le ventre espérant la faire fléchir et prendre le dessus.
Le regard qui parle de lui-même. Il n’y a plus rien de drôle, si tu veux que je devienne sérieux, alors je le serai : l a c h e m o i.
Elle s’est attendue à ce que tu te débattes. Après tout, le point commun de tous les lâches. C’est qu’ils font tout pour survivre. Quitte à balancer les autres sous les roues d’un train, il n’y a plus de compassion quand leur existence même rentre en jeu. C’est comme ça avec tout le monde finalement. Même elle choisirait sa propre vie si elle en avait l’occasion, il n’y a bien que les gens stupides pour se sacrifier dans ce monde solitaire.
Car les héros ça n’existe pas. Les braves ne le sont que de façade. Les faibles courent les rues derrière leur lunettes de soleil et leur démarche pimpantes, ne faisant qu’aboyer sans savoir mordre. Et la différence entre elle et toi se trouve ici, Caesar. Elle sait faire les deux.
Ainsi quand tu mords sa lèvre, elle persiste. Grimace à ton coup de genoux mais ne s’écarte pas. Non, au lieu de ça elle utilise sa propre jambe pour bloquer la tienne, appuyant son bassin contre le tiens pour ne plus te laisser le loisir de l’atteindre de cette façon.
L’énergie afflue, chatouille d’une manière agréable tout son être alors qu’elle continue sans écouter tes jérémiades.
Parce que tu l’as cherché.
Et quand enfin elle coupe le baiser pour reprendre son souffle, elle te toise. D’un mépris infini luisant dans ses vermeilles.
« … Je ne vais pas te tuer, Caesar. »
Même si l’envie suinte de ses pores de faire fermer ton clapet de manière définitive.
« Mais retiens bien ceci. »
Parce qu’elle continue d’aspirer ce qui anime tes muscles, ce qui fait battre ton coeur d’un rythme effréné sous la panique.
« Le savoir, c’est le pouvoir. Et certains secrets valent plus que ta pathétique existence. Tu ne te rends pas compte de ce que tu peux arracher simplement sous un caprice, ni les conséquences que ça peut avoir. »
Son front se pose sur le tien. Et même ce simple contact pourrait suffire à t’affaiblir jusqu’à ce que t’en perde conscience. Mais elle ne va pas jusque là. Pour cette fois.
« Prends ça comme un avertissement. Que ce soit la première… Et la dernière fois que tu utilises ta faveur contre moi. Si jamais… Il y a une prochaine fois. Je t’arrache les doigts pour que tu ne puisses plus jamais porter quoi que ce soit dessus, est-ce bien clair ? »
Le ton est bas. Affreusement bas. Un chuchotement glissant sur son visage pour bien imprégner tes pensées de la menace qu’elle vient de proférer. Une, tu en es certain, qu’elle n’hésitera pas une seule seconde à te prouver à quel point elle est avérée.
A terre il l’entend lui assurer qu’elle ne le tuera pas. Ah. Il devrait être rassuré alors. Et pourtant.
Le voilà en grande partie vidé de ses forces, il a juste encore assez de cran pour la regarder alors qu’elle colle son front contre le sien. Le contact le fait grimacer. Oui. Chaque contact peut être synonyme de force encore arraché. Il serre doucement les dents. L’entends.
Et quand elle lui lance son long discours sur le savoir et le pouvoir, il rigolera a plein poumon.
« HAHA si tu savais …. Evidemment que je le sais … »
Et évidemment qu’il joue avec le feu. Il la fixe alors qu’elle lance son avertissement. Plisse les yeux.
« Il n’y aura pas de prochaine fois, je ne m’attaquerai plus a ta personne j’ai compris. »
Mais il pourrait faire bien pire … enfin. Il verra le moment venu si l’envie lui prends. Caesar n’a aucune limite, il retient tout, jubile dans son coin, joue chaque partie avec minutie. Il a peut-être perdu cette bataille mais il ne perdra pas la guerre.
Inspire doucement, il ne la quitte plus du regard. « Me ferais tu l’honneur de me libérer à présent ? »
Léger sourire car le sourire c’est sa fierté, Caesar ne le laissera pas si facilement. En attendant il est toujours à terre. Le voilà bien.
Tu ris. Mais elle n’est pas d’humeur à plaisanter. Elle ne l’est jamais vraiment d’ailleurs. Alors quand tu dis savoir, elle te fixe avec un tel mépris que même un cafard se sentirait mal.
« Si tu sais, dans ce cas pourquoi as-tu peur de mourir ? »
Tu n’as pas l’air d’avoir compris. Ni d’avoir retenu la leçon. Même si tu dis ne plus t’attaquer à elle, les doutes restent présents. Comment te croire alors même que tu ne sembles pas assumer le complet danger qui va avec ta bagreal ? Toi qui es joueur, qui te joue de tout, il suffit pourtant d’un peu de sérieux pour que tu perdes ton assurance pour te retrouver aussi apeuré qu’un agneau face à une meute de loup.
Tu n’es que parole. Aucune action.
« Tu n’es pas capable d’aller jusqu’au bout de tes mots. Tu es un froussard Caesar. Tu fuis dès que les problèmes se montrent alors même que tu les as provoqués. »
Elle se redresse sans pour autant te libérer, sa main glissant dans la poche arrière de son pantalon pour en tirer un paquet de clopes afin d’en mettre une entre ses lèvres. Ignorant ta demande, elle l’allume tranquillement avant d’en soupirer la première bouffée.
« Les gens comme toi me répugne. »
Elle trouve ça écoeurant. Les fauteurs de troubles qui, dans leur sournoiserie, ne font que tourner le dos aux conséquences de leurs actions. Peut-être est-ce parce qu’elle est trop juste ? Qu’elle n’a plus peur de rien au point que même la mort la laisse indifférente ? Si demain elle devait fermer les yeux pour toujours, elle n’aurait pas de regrets.
Non, elle irait en enfer retrouver ses parents pour mieux terminer l’histoire qu’elle n’a pas eu le temps d’achever de leur vivant.
Ça semble pas mal.
« Sourire ne t’amènera nulle part avec moi. Ce masque est inutile quand on sait ce qu’il y a derrière. »
Une autre bouffée prise avant qu’elle ne se redresse, te tournant déjà le dos pour se diriger vers le comptoir qu’elle a délaissé.
« Termine ta boisson avant de t’en aller. Sauf si tu comptes en plus gaspiller ce que tu as payé. »
Et vu le regard qu’elle te lance. Il ne faudrait même pas que l’idée de la provoquer un peu plus te passe par la tête.
Caesar il a l’habitude de ce genre de situation, a jouer avec le feu on finit par s’y bruler. On aura beau le piétiner, il se relèvera encore et encore. Aussi longtemps qu’un souffle de vie traversera son corps alors il s’accrochera. Willhelmina aura beau dire qu’il la répugne, elle aura beau parler, lui il se concentre sur l’essentiel, il se redresse difficilement.
Attrape le premier objet qui lui tombe sous la main.
Il a de la chance, c’est une boucle d’oreille, probablement tomber dans la précipitation quand Wilhelmina a virer le monde du bar. Il ouvre grand la bouche. L’engloutie.
« Ah. Ce n’est pas si bon, elle ne devait pas tant y tenir que ça, j’ai vu mieux. »
Hausse les épaules, ça lui aura permis de récupérer un peu d’énergie, assez pour s’avancer un peu, choper rapidement sa boisson et s’installer sur une chaise non loin de celle qui continue de parler.
« C’est trop aimable. »
Léger sourire. Il boit le reste de sa boisson. Mouais.
« Tu sais Wilh’ c’est parfois mieux de fuir pour revenir plus fort, c’est même mieux pour savourer la vie car la vie tu vois, j’y tiens alors je ne compte pas simplement agir sans réfléchir. »
Ce n’est pas l’impression qu’il donne mais bon, le résultat est là, il réfléchit toujours plus a ce qui pourrait le mieux l’amuser. Inspire doucement, il termine.
« Je mourrai quand je l’aurai décidé voilà tout. »
Le regard qui vient rencontrer celui de Wilhelmina, léger sourire.
Elle n’écoute pas quand tu marmonnes, ayant juste ses yeux sur la paire de boucles d’oreilles que tu ramasses avant que ça ne te serve de repas. Nouvelle bouffée de fumée dans les airs avant de perdre ses vermeilles ailleurs, l’air pensif. Adossée sur le comptoir, elle écoute ce court silence avant que tu ne le brise par tes mots en revenant reprendre le verre qu’elle t’a fait plus tôt.
Fuir pour revenir plus fort ?
« Des excuses. Fuir pour revenir plus fort, on ne voit ça que dans les films. Ici c’est différent, parce que si je te laisse tranquille ce soir c’est uniquement parce que les conséquences mettraient en péril mes affaires. »
Regard en biais. Tu n’as vraiment pas compris, c’est dommage.
« Quand tu l’auras décidé ? … Il y a quelque chose qui a l’air de t’échapper. Ou alors tu es dans un déni plus profond ce que je pensais. »
Elle se redresse, te fixe avec cette expression dénuée d’émotion. Mais son ton est sévère. T’es un véritable idiot. Ceux qui croient que le luxe est quelque chose de commun.
« Si quelqu’un décide de te tuer et qu’il est plus fort que toi, tu n’auras pas de décision à prendre. Tu vas juste crever comme une merde dans un coin de la rue avant de te faire bouffer par les rats. »
Depuis quand est-ce un choix ? Pourquoi as-tu cette prétention d’avoir cette décision d’acquise ?
« Un jour tes manigances vont énerver la mauvaise personne. Et même la fuite ne changera rien. »
Un avertissement déguisé en morale, certainement. Tu ne vas pas l’écouter, elle le sait. Mais au moins, elle t’auras prévenu. Il faudrait arrêter d’être dans la désillusion au bout d’un moment.
« Même si mourir ici semble compliqué, ça n’empêche pas les plus sanglants d’arracher des têtes. Au contraire, vu qu’on ne peut pas mourir du premier coup, un meurtre est encore plus vite commis. »
Tu te dis réfléchie. Mais elle a un gros doute sur ce point. Il n’y a que les imbéciles qui croient que leur fin arrivera comme ils le souhaitent.
« Je serais aux premières loges quand tu mourras, sache-le. Et on verra bien si ça sera ton choix ou celui d’un autre. »
T’es vraiment un imbécile Caesar. Certainement le plus grand de cette ville.
Assis sur cette chaise, Caesar l’entend alors qu’elle se fait moralisatrice. Ah. Il n’en a rien a faire il fait ce qu’il veut comme il peut. Heureusement, soulagement, elle compte bien le laisser tranquille pour ce soir. Il sourit doucement, rassuré au possible. Il n’aurait pas aimé se faire prendre son énergie une deuxième fois. Inspire doucement restant assis sur cette chaise alors que les mots continuent de parvenir a ses oreilles.
« Tout est une question de chance Wilh’, je compte sur ma bonne étoile pour m’en sortir. »
Et surtout sur sa technique a discuter, utiliser les mots comme une armes pour dissuader l’ennemi.
« Je crois au destin, je sais que je ne mourrai pas tout de suite et si j’avais torts qu’il en soit ainsi. » Il garde cet air confiant, ce sourire agaçant alors qu’il l’entend parler de ses manigances, de comment ca risque de se terminer.
Nouveau rire. « Oui oui, tu as raison, mais en attendant, tout va bien, j’ai la forme tu vois, je suis malin Wilh, je sais que je vais m’en sortir. »
Il se redresse. Range la chaise. « Ca a été un plaisir de discuter avec toi, bien que…. Ce repas n’était pas prévu. »
Se montre lui-même.
« Enfin, j’espère au moins que tu seras rassasié pendant un temps, profite, tu n’auras pas deux fois droit a se met divin ! »
Vraiment il reprend vite confiance. C’est presque trop. Mais il préfère afficher cette mine isolante plutôt que de partir en tirant la gueule.
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