2025 Qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit, le monde profite des milles activités de la ville blanche, Montreal. Une ville limitrophe, réputée pour être impossible à quitter.Toutefois, peut-elle réellement constituer votre seul monde ? Puis, cette guerre des sangs ne semble vouloir cesser au vu de votre nature. Car vous êtes de ceux que les hommes ont toujours craint : une créature surnaturelle... qui se nourrit des autres.
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14/04/2024
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Les femmes, les hommes et les non-binaires ne parviennent pas à vivre en harmonie. En effet, trois couleurs de sang régissent la ville. Ces sang, qui depuis des années, ne sont autres que des instruments de discrimination, un pretexte pour chasser au sein de la ville. Vous apprendrez vite à vous méfier des autres, comme de vous-même. Car ici, c'est le pouvoir du sang qui vous dirige. Vous et votre faim...
Profession/Hobbie : prof de pole dance | stripteaser
Elias Cooper
Mar 11 Juin 2024 - 3:24
// help from a bad boy“Mesure tes forces d'après tes aspirations et non tes aspirations d'après tes forces.” — Adam MickiewiczAaah, voilà une belle journée off qui commence pour Elias. Une bonne grasse matinée de faite, entouré de ses peluches favorites dans son lit à peine assez grand pour lui, après une soirée assez mouvementée. En ce moment c’était la période pour les fêtes un peu frivoles, très queer, LGBT et tout le toutim et donc le meilleur moment pour booker des stripteasers pour mettre de l’ambiance. C’était un poil moins sportif que le pole dance, mais ça avait quand même son lot en dépense d’énergie de se déhancher devant un public déchainé. Parfois il y avait des pôles à disposition, d’autres fois, non.
Il est un peu courbaturé, mais au final ce n’est rien de bien méchant. Il pense surement aller à la salle en fin de journée quand même, pour avoir un petit moment à lui pour s’exercer un peu. Il avait prit l’habitude d’y aller au moins une fois par semaine, ne serait-ce que pour faire quelques exercice simples, avec ses écouteurs vissés dans les oreilles, à faire le vide dans sa tête. Ça faisait six ans qu’il avait son abonnement, et donc six ans de travail de longue halène pour arriver au corps qu’il avait aujourd’hui. Il revenait de loin le p’tit gars.
Il s’étire un grand coup avant de sauter hors du lit, remettant ses peluches en ordre pour qu’elle ne tombent pas, avant de sortir de sa chambre en se frottant les yeux et en baillant bien fort. Son père était assis dans le canapé en train de regarder la télévision, et il leva la tête à l’approche de son fils.
« Ahah ! Alors, la marmotte, bien dormi ? » « ’Lu ‘Pa. Ouep. Tu m’a laissé des tartines ? » « Mhhhh, je suis pas sûûûûûr… Par contre il y a des croissants si tu veux, fiston. » « ’Kay ! Merci ! »
Elias en profite pour déposer un bisou rapide sur la joue de son père qui rigole un instant avant de se reconcentrer sur ce qu’il regardait à la télé. Le daron pensait toujours à prendre un petit truc pour le petit déjeuner d’Elias, quand bien même il avait des horaires très décalés aux siens.
« Alors, tu fais quoi aujourd’hui ? T’as des trucs de prévus ? »
Le jeune homme était en train de s’enfourner un croissant appetissant dans la bouche.
« ’ien, j’f’ais à ‘a ch’alle ch’e ch’oir’ » « Eh oh! On parle pas la bouche pleine ! »
Il fini sa bouchée en rigolant avant de recommencer.
« J’ai dis, je vais à la salle ce soir ! » « Ok, envoie un message si jamais t’as un soucis, je viendrais te récupérer si tu as besoin. » « Ça marche ‘Pa. »
Son père ne tarda pas à devoir reprendre le travail et laissa donc Elias tout seul à son petit déjeuner, en ce début d’après midi. Il s’y était fait, à tout ça. Bon, maintenant qu’il avait quelques heures devant lui avant d’aller à la salle, il pouvait s’adonner à son passe temps favori : personnaliser ses fringues ! Et au passage faire une lessive avec ses fringues de la veille.
❀ ❀ ❀
Le p’tit vert était finalement à la salle après avoir fini ses petites affaires, il avait demandé à un pote de le déposer à moto. Un check rapide de bros avant de rentrer dans ce lieu si particulier qui sentait la transpiration, le talc, et le déo. Et p’tet d’autres trucs. Mais on évitait en général de se pencher sur ce que son nez pouvait trouver comme drôle d’odeur dans un endroit pareil.
Y’a toujours de tout, là dedans. Des gyms bro, les bests buds pour apprendre les règles et avoir un bon spotteur en cas de pépin, des mecs en problème de virilité, ceux là on les aime pas trop et on s’en approche pas, les poseurs, qui sont là que pour faire des photos et frimer sur les réseaux, les gars qui sont là que 2 séances avant d’abandonner parce que ils se trouvent nul ou on pas de motivation à la base, et y’a les nanas aussi, qui méritaient quand même d’avoir un espace à elle au vu de certains mecs chelous... Reluquer des nanas faire du sport c’était creepy vraiment. Mauvais goût total.
Elias, en bon habitué, ne s’occupe que de ses fesses, fait quelques salutations de tête aux gars qu’il connaissait, et se mit au boulot. Il était venu avec un crop top noir sans manches et un short de sport. Juste le temps de changer ses chaussures pour celle d’intérieur, sortir sa serviette plus une bouteille et de quoi nettoyer après lui et c’était bouclé. Un petit échauffement sur le tapis de course pour les muscles et hop, en selle.
Il commença par faire une session de tractions, ayant mis un peu de talc sur ses mains pour éviter de glisser avec la transpiration. Avec le temps, c’était devenu un exercice qu’il arrivait à faire les doigts dans le nez, grâce au pôle, il avait des bras en béton. Bon, p’tet pas quand même, mais en tout cas, il se débrouillait très bien. Forme très clean, bref, un job bien fait.
Après avoir fini son set, il passe aux jambes avec la presse à cuisses. Il met son poid habituel, qui est plus que ce qu’un mec qui frime peut se permettre de soulever, et continue tranquillement, dans sa petite bulle. Il voit bien les gens autour faire leurs trucs, mais il préfère rester concentré sur ce qu’il faisait. Il aimait bien ne penser à rien de temps en temps. Sentir ses muscles travailler. Lui prouver qu’il existait bien, et que tout ce qu’il avait fait n’était pas un drôle de rêve.
Et maintenant que ses deux exercices favoris étaient fait, il se dit qu’il pouvait finir sur la table à abdos et ça en serait fini pour cette fin d’après midi. Il met ses écouteurs dans ses oreilles et commence à compter le nombre de montées, avant qu’on ne vienne lui tapoter l’épaule, ce qui le fit légèrement sursauter. Et pourtant il n’avait pas mis de musique super fort, il voulait savoir quand on lui adressais la parole, quand même. La sensation de cette main intruse sur son corps était… erk. Il n’aimait pas ça. Enfin bon, il fait un effort et fait un sourire courtois en regardant le gars qui avait brisé une des règles que chaque personne adepte de la salle connaissait; on ne dérange pas quelqu’un mid set.
« Hey mec ! Désolé de te déranger, mais avec les gars on se demandait, c’est pas toi le stripteaser de la soirée dans la boite XXXXX ? »
Hn. Elias se demandait vers quelle direction allait cette conversation, mais il ne montra rien de sa légère inquiétude. Il sorti ses jambes des stabilisateurs, histoire de pas être pris au dépourvu. Au cas où. Ils étaient trois. Pas de quoi être si effrayant, mais son expérience lui disait que quoi qu’il arrive c’était louche et surtout… stranger danger. Il ne se ferait plus avoir comme un bleu.
« Ah, oui, c’est moi ! Pourquoi ? » Il reste cordial, mais sa bonne humeur habituelle est totalement feinte. Il avait légèrement l’impression que ces gars là le voyait plus comme un bon steak saignant qu’une personne. Comme quoi peut importe de quel côté du spectre du genre on est, c’est pareil. Beh.
« Ahah ! J’avais raison ! Ça te dit d’aller boire un verre avec nous ? On te paye une tournée ! »
Elias n’aime pas ça. Ça lui rapelle un souvenir qu’il préfèrerait oublier. Un souvenir qu’il enterre dans un coin de sa tête et préfère ne pas y penser du tout. Juste, un souvenir. Il regarde son sac, un peu trop loin de lui pour pouvoir récupérer son portable et envoyer un sms avec le code que son père et lui avaient décidé de créer au cas où des situations comme ça arrivaient. Son père y avait tenu, absolument. Et il comprenait pourquoi. Il espérait juste qu’il n’aurait pas à l’utiliser. Mais ça arrivait parfois. Et ça le rendait triste.
Il fait un magnifique sourire, mais son regard est un peu inquiêt. Il regarde autour de lui, mais les gens étaient en train de s’occuper d’eux même. Bon, Elias, va-y, tu peux le faire. Tu peux dire non. Il y a du monde ici. Tu ne risque rien. Normalement.
« Oh ! Ah, je suis flatté les gars, mais, eum, j’ai déjà quelque chose de prévu après le sport, alors je dois refuser votre offre. Mais merci, hein, vraiment. C’est cool. »
Elias redoute ce qui va suivre, et il avait raison de se méfier. Les vibes sont mauvaises, urhg.
« Ohhh, allez, fait pas ton prude, puis si tu va faire un show on peut t’accompagner ! Pas vrai les gars ? » sa demande est pontuée d’un ‘ouep’ et d’un ‘ouais’.
Sheeesh, ça ressemblait presque à une promesse bizarre de se faire chopper dans une ruelle sombre dès la sortie de la salle, ça. Il n’était pas dupe du tout. Pourquoi il fallait qu’il tombe sur des creeps qui bandent sur lui à la salle au juste, là ? Ils pouvaient profiter du spectacle quand il décidait de lui même de l’instant où il se sexualisait pour son job et par pur plaisir de s’afficher, bg et sexy comme un dieu grec (oui bon, les chevilles, hein, mais c’était vrai, sinon il gagnerait pas autant en pourboire, prout), pas venir l’enquiquiner en day off où il faisait son business dans son coin sans chercher à attirer l’attention. Dude.
« Nan, vraiment les mecs, j’adorerais mais j’ai mon père qui compte sur moi ce soir. »
Ils se regardent entre-eux et le premier repose de nouveau sa main sur l’épaule d’Elias, qui fait une légère mine contrite. Il aimait pas faire des scènes, et il aimait encore moins se battre. Au moins sa bagreal lui permettait d’éviter des bricoles, mais trois personnes, mh, nah.
« Quoi, tu va me dire que tu placerais ton daron avant une occasion de t’amuser ? Come-on maaaan ! »
Oui, il ferait ça. Déjà parce que son père c’était sa seule famille restante, et que c’était lui qui l’avait élevé, et qu’en plus il le soutient dans tout ce qu’il entreprend. Et aussi parce que ces mecs sont trop insistants et chelous pour être suivi dans quoi que ce soit. Elias s’était déjà fait avoir par des proposions cheloues -qu’il pensait sincères- du genre avant, donc maintenant il savait à quoi s’attendre. Son sourire se fane sur ses lèvres. Cela fait déjà deux fois qu’il dit non, et deux fois qu’on le touche sans son consentement, cela commence à faire beaucoup.hrp : Sorry for le pavé chef mdrrr
Zachariah Walker
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Zachariah Walker
Ven 14 Juin 2024 - 22:57
Help From
a Bad Boy
Bon, je suis à la salle depuis ce matin, des fois pour des cours partiuliers, mais principalement pour filer des coups de mains à ceux qui sont là, qui demandent des petits conseils, et pour vérifier qui se passe rien de trop problématique dans la salle.
Alors je fais mes tours, je parle avec certains habitués, je fais quelques exos de temps à autre.
Mes cheveux toujours attachés en chignon, mon short noir qui dévoile des cuissots qui n’ont pas peur de la presse et un t-shirt qui commençait à être un peu trop petit pour moi malheureusement, j’avais encore pris du muscle et il se relevait un peu, pas assez pour paraître pour un de ces crop top de g… de personnes vachement confiantes avec leur sexualités mais, ça restait que j’avais pas l’habitude que ça se voit ainsi. Bien que j’étais pas contre le fait de montrer mes abdos a qui voulaient bien les voir après tout.
J’avais remarqué y a quelques minutes ce type qui faisait quelques machines, et il m’avait plus marqué que les autres, parce que je l’avais déjà vu récemment. J’avais sessayé de m’en souvenir, avant de capter que c’était le stripteaser de la soirée où Apocrypha m’avais emmené.
Je me suis gratté la gorge rapidement et avait repris mon travail, voulant pas approcher ce type plus.
Parce que c’était … gênant ?
S’il me reconnaissait en tant que client ? Nan c’est pas comme si j’avais été vraiment près de lui, mais bon sang, je l’avais regardé avec des yeux de merlan frit ce qui avait conforté Apocrypha dans l’idée que je.. j’étais.. enfin..
Merde. Okay ? merde.
C’est pas parce que je louche sur un strip teaser, que je mate des pornos gay ou qu’ivre j’ai couché avec un mec que ça veut dire que…
Denial ( The Nil ) is a river in Egypt !
Je secoues la tête, me change les idées et termine ma journée, avant qu’il soit l’heure que je rentre chez moi, mais en passant dans la salle, je vois des types taper sur l’épaule du stripteaser et je plisse les yeux.
Le gars avait ses écouteurs et est surpris, putain, meilleur moyen pour qu’il s’abime quelque chose de venir le faire chier en plein milieu d’une série. Pauvres types.
Alors je m’approche légèrement et écoute un peu, parce qu’il a l’air gêné, et que les types ont l’air de gros relou, et tu le savais parce qu’ils avaient déjà cassé les couilles à des nanas et des types avant ça. Ils allaient se reprendre un blâme ça allait leur faire tout drôle.
L’un des trois type force un peu, pose sa main sur l’épaule du type et je vois que le stripteaser perd son sourire, okay, si c’était pas mes histoires maintenant ça l’est.
Je m’approche du petit groupe de con et chope le bras du relou en le repoussant.
« Il a dit qu’il était occupé, et je rappelle qu’on dérange pas quelqu’un mid set. Toi ça te gêne peut-être pas parce que vu le si peu de poids que tu soulève ça te ferait rien mais pour certains ça peut-être dangereux »
Une petite attaque gratuite, les sourcils froncés. Les bras croisés en les observant. Ils me connaissent déjà, même si c’est ma collègue féminine qui leur avait mit leur premier blâme.
« Mec nan mais tu comprends… C’est juste que ce type est un stipt… »
Je le coupe.
« Je m’en balance de sa vie, et je m’en balance de la vôtre. Quand quelqu’un dit non. On insiste pas et on s’en va. Maintenant riri, fifi et loulou vous allez vous casser de la salle, arrêtez de faire chier les clients, et la prochaine fois que je vous vois faire un truc comme ça je vous vire définitivement de la salle à coup de pieds au cul avec interdiction de revenir c’est bien compris ? »
Qui l’aurait cru un jour,
Moi, Zachariah Walker, défendeur des opprimés et remettant à leur place des harceleurs… on aura tout vu. Visiblement l’éducation qu’offrait Apo portait ses fruits depuis le temps.
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Elias Cooper
Mar 6 Aoû 2024 - 23:58
// help from a bad boy“Mesure tes forces d'après tes aspirations et non tes aspirations d'après tes forces.” — Adam MickiewiczLe dit stripteaser était déjà en train de chercher une excuse bidon de plus qui pourrait potentiellement les faire fuir, mais rien ne lui venait à l’esprit. Zut, il faudrait qu’il trouve des phrases déjà toutes faites les prochaines fois. Et son téléphone étant hors de sa portée, même la simple idée de faire un faux appel qui sonne c’était compliqué. Hm…
En tout cas, c'était sans compter sur l’aide inespérée de quelqu’un qui avait décidé de le sortir de cette situation des plus épineuses. S'il se souvenait bien, il était coach ici et… Sa tête lui disait quelque chose, mais Elias n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, là, tout de suite. Il était plus concentré sur le fait que… Erm… Euh… Gay panik un peu. (insert ici le son tiktok ‘brother ew’ -Dean judgment in the back- mixé avec ‘Meet Her at the Love Parade’ -Elias instant crush-) Juste un peu. Look at these! You could… no, nevermind, don’t think that. That’s inappropriate.
La proximité de cette main désagréable avait disparu, et c’était d’autant plus agréable de ne plus être en contact direct avec cette pression déplaisante sur l’épaule. Elias observe le déroulement de ces échanges qui s'ensuivent passivement, un peu contrit de la scène que cela faisait dans la salle. Il n’aimait pas attirer l’attention plus que ça, et là on pouvait dire que c’était loupé. Presque tout le monde regardait. Mince. Il bleuis légèrement.
Peut-être que les autres seraient plus occupés à reluquer son sauveur, qui sait. Espérons-le. Après tout, il rayonne littéralement d’autorité et sa posture lui donne un air peu commode, une vraie montagne de muscles. Il n’ose pas vraiment en placer une pour l’instant et risquer que l’attention se reporte sur lui au pire moment.
Le danseur fronce légèrement les sourcils face à la phrase du gars insistant sur le fait qu’il était stripteaser. Il ne savait pas que bosser la dedans ouvrait la porte au harcèlement comme un laisser passer. Elias ne le cachait pas, mais ne le criait pas non plus sur tous les toits. Il n’avait pas besoin d’attention en plus, d’autant qu’en général c’était les mauvaises personnes qui aimaient plus que tout lui dire que son avis n’avait que peu de valeur car il se déshabille contre de l’argent. (Ce qui est un peu le but des danseurs exotiques, il y a de la demande, le métier existe, c’est un art comme un autre, c’est quoi ces jugements de valeurs à géométrie variable ? Yuk!)
Il se mord la lèvre pour éviter de sourire aux surnoms qu’il avait donné au trois gars insistants. Vraiment bien trouvé. Les trois mecs semblent un peu perdre de leur assurance face au blond. Faut croire que la menace de ne plus pouvoir revenir semblait les retenir plus que ce qu’on aurait cru. Et surtout être intimidé par celui qui la proférait. En même temps être jeté d’une salle de sport faisait de vous une persona non grata dans d’autres clubs car ils se passaient le mot en général, même s’ils étaient rivaux commercial.
« Tsss. Okay mec, on a compris, tu le veux que pour toi. Venez les gars, on se casse. » Si le regard du gars était noir en regardant Zack, il était légèrement vicieux en regardant Elias, avec une promesse au fond, avant qu’ils ne se barrent de la salle en roulant des mécaniques comme s’ils étaient les hommes les plus important du coin (loin d’être le cas, hormis être les gros relou de la salle la plupart du temps, mh).
Elias n’a pas trop aimé cette façon de le regarder, ni même la réflexion gratuite pour son bienfaiteur. C’était le genre de regard qui disait ‘on sort, mais on t’attend au tournant pour te foutre la misère quand y’aura personne pour t’aider’ kind of sort. Il soupire en passant une main sur sa nuque. Il avait eu des frisson de dégoût et un peu la chair de poule. Là, il devrait vraiment demander à son père ou à un pote de le chopper à la sortie pour éviter de se faire prendre à parti. Et même s’ils étaient vraiment partis plus loin, s’il les recroisait plus tard… Hum. Il ne voulait pas y penser du tout. Enfin bon, c’était la vie, son métier ne l’aidait pas beaucoup sur certains points, mais en soit le seul problème ça restait les mecs comme ça, qui croyaient que tout leur était dû, et que ‘non’ n’était qu’une suggestion.
Il n’a pas spécialement l’envie de finir son set interrompu par cette altercation, le mood était pourri. Il se lève donc de la planche à abdos et relève le regard pour rencontrer les yeux bleus de son bienfaiteur, avant de regretter légèrement parce qu’il sentait ses oreilles s’échauffer, vu que là, comme ça, il le trouvait… Ben… méga beau en fait. Allez Elias, reprend tes esprits, c’est pas le moment de gober des mouches, c’est toi qui fait cet effet là normalement ! Un peu de dignité tout de même, non ? Non ? Ok, d’accord. On la fait comme ça donc.
« Erm… Je. Euh. Merci pour, euh… le coup de main. Vraiment. Je m’attendais pas à ce qu’ils insistent autant… » Il ne sait pas trop quoi faire de ses bras et se met donc à triturer ses doigts nerveusement. « Et désolé pour, ben, eum, tout ça. » Il fait un geste comme pour englober la situation qui venait de se produire. Il n’avait pas à s’excuser, mais c’était plus fort que lui, il fallait qu’il le fasse, même si rien de tout ce qui venait d’arriver n’était pas de sa faute. Il s’éclairci la gorge, ne sachant pas vraiment quoi dire. Aaah, gay panik, go away! Allez, un sujet, un sujet, n’importe quoi…
« Je… crois qu’on s’est déjà vu, non ? » Son regard fait le tour de son visage à la recherche de familiarité dans ses traits. Avant de tilter où exactement il l’avait déjà vu. Ah. Ah oui, ça lui revenait maintenant. Il avais vu Apo à côté de lui lorsque qu’il faisait un de ses show dans un bar gay lors d’une soirée pride et elle lui parlait en rigolant si sa mémoire ne le trompait pas. « Enfin, euh, je suis pas sûr, je peux me tromper. Erm. » Son assurance, envolée, loin, très loin. Dang it. Il était très loin de l’image qu’il donnait au commun de la population avec ses tatouages et piercing, ça, c’était une certitude. En même temps on aimerait bien vous y voir face à une belle paire de grand yeux bleus qui semblent sonder votre âme. Et le reste. Aussi le reste oui. Don’t look down. Encore une fois, il se gratte la nuque nerveusement.
« Enfin bon, je… vais pas vous-, te-,… » il fronce légèrement les sourcils en n’arrivant pas à se décider sur un pronom et décide de finir sa phrase sans chercher à mettre le doigt dessus. « … déranger plus longtemps. » Il s’approche de son sac pour le récupérer et éviter de trop regarder le beau blond qui l’avait aidé, se mordillant la lèvre nerveusement en jouant avec ses piercing de snake bites par habitude.
En temps normal il serait plus enjoué, mais le fait est que après les trois gars là et le fait qu’on l’avait jugé mec facile à cause de son métier, gratuitement, à la salle, son p'tit coin tranquille habituel, ça mettait quand même un petit coup au moral, même si techniquement, ben il l’était. Suffisait que le courant passe bien et c’était une soirée rondement menée, tak, on en parle plus et on passe à autre chose le matin d’après. Il était comme ça parce qu’il le voulait, pas parce qu’il était stripteaser, meh.hrp : j'espère que ça t'ira -
Zachariah Walker
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Zachariah Walker
Sam 10 Aoû 2024 - 23:40
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Voyant les types dégager, je prends même pas en compte la menace silencieuse de son regard, bras croisés, les yeux les foudroyant du regard, surtout celui qui avait parlé, et je ne le quitte pas des yeux un seul instant jusqu’à temps qu’il décarre de ma salle de sport.
Bon okay c’est pas la mienne, mais à deux doigts d’investir pour devenir CoPro avec le patron, je suis plus souvent ici que lui de toute façon, lui il encaisse juste à la fin, et me fait mon salaire.
Bref, qu’importe, je finis par reposer mon regard sur le ptit sapin, essayant de pas me dire que j’ai vu ce type quasi a poil se dandiner dans un bar gay, et je plisse les yeux, le voyant parler.
« Erm… Je. Euh. Merci pour, euh… le coup de main. Vraiment. Je m’attendais pas à ce qu’ils insistent autant… Et désolé pour, ben, eum, tout ça. »
Pas a l’aise, il balbutie, il bégaye. C’est le même type que l’autre soir ? Nan parce que comment il peut faire son métier s’il est d’une timidité maladive comme ça ?
« Ouais on s’en branle », je réponds simplement, un signe de main en l’air comme pour chasser les mouches, et signifier que vraiment les types comme ça étaient des ptits cons. « T’es pas le premier, on leur a déjà fait la morale. La prochaine fois ils sont banni a vie et ils iront pleurer dans les jupes de leur mère »
« Je… crois qu’on s’est déjà vu, non ? Enfin, euh, je suis pas sûr, je peux me tromper. Erm. »
La je me figes un instant, comment ça on s’est déjà vu ? Nan nan ptit cactus, tu m’as jamais vu de ta vie okay ? j’étais pas dans cette soirée, je te reluquais pas le cul. Putain, tout sauf ça. Sauf que des gusses de ma carrure avec un mulet y en avait pas des centaines dans cette foutue ville de cons.
Faut faire quoi la ? nier ? S’il m’as vu de vu il va savoir que je mens argh bordel de merde.
Le déni c’est bien le déni.
« Hm ? non… Ah si t’es le type de la boite la nan ? Ouais une pote m’y a emmené, Pas que je fréquente ce genre de trucs tu vois… », je dis avant de me racler la gorge, sourcils froncés.
Par contre la question c’était comment lui l’avait remarqué au milieu de toute cette foule qui bavait sur lui, ca s’en était une question.
« Enfin bon, je… vais pas vous-, te-,… … déranger plus longtemps. »
Je l’observe un peu, haussant un sourcil en le voyant se mordre ses foutu piercings et je sens mes joues s’enflammer. Woaw Woaw Woaw on se calme là, pas envie de me taper une jaunisse bordel de corps à la con.
Mais avant qu’il s’éloigne trop je reprends la parole.
« Passe par derrière, ces types ont l’air de petits cons qui vont t’attendre à la sortie », je réponds nonchalamment en désignant d’un geste du pouce la direction de la sortie secondaire, que je vas prendre contrairement a d’habitude. Il avait pas vraiment le droit de passer pas là seul.
Je récupère mon sac d’une main, fout l’autre dans ma poche et me dirige vers la sortie simplement, avant de me tourner de trois quarts vers lui et de le fixer.
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