Se baladant dans les rues bondées de monde, Caesar portait son habituel habit tape a l’œil, quoi de mieux pour une filature ? Il ne pouvait pas faire pire.

Rester fidèle a lui-même était son point d’honneur, quand Maav lui avait demandé de se renseigner sur une certaine personne il était parti en quête d’information la fleur au fusil, l’envie de laisser le destin choisir de son sort. Allait il galérer ou au contraire sa cible viendrait a tomber dans ses bras ? Ah. C’était si excitant de se laisser porter par les évènements.

Son regard arrive sur l’ombre convoité, sac de sport en main, avançant lentement vers la pénombre.
Très bien.
Il garde ses distances.

La cible a tourne à droite.
Il tourne à droite.

Repense au profil de celui qu’il choisit, Jess Okley, 25 ans, étudiant en sport, bon dans sa discipline, plutôt beau gosse, Ho Bloody, il a tout l’air d’être quelqu’un de très calme en apparence. Ce n’était pas bien compliqué de récolter ce genre d’info, il lui a suffit de chercher un peu. Il est certain que ce n’était pas ce que Maav voulait, c’était trop faible comme degré d’information.

Ah.
La cible ralentis.
Il devrait ralentir aussi.
Le pas chancelant légèrement, il reste plus ou moins prudent Caesar, il cherche du regard. D’autre personne.

Les rues s’enchainent.
Au début, c’est une bonne chose, les rues sont un peu bondées de monde, il pourra toujours faire la cosette avec un random dès l’instant où il pourra potentiellement être grillé.

Mais.
En entrant dans cette petite ruelle sombre, sans personne, Caesar se demande : et si ?
Et si il était déjà repéré ?

Devrait-il fuir ?
Pourquoi faire ?
Pour rentrer bredouille : il ne connait pas ce mot.
Alors il avance, pas un peu plus assuré.

Sort son jeu de dés, en balance un par terre qu’il fait rouler.

« Oh. Quel maladroit je fais à perdre mon précieux dé ! »

Autant se faire remarquer directement, il doit de toute façon forcer le contact pour pouvoir obtenir ce qu’il veut.
Rapidement, il s’approche, commence à se pencher pour ramasser son graal, attentif a la moindre réaction de sa cible.

pv. Jess

Tu ne sais pas si ce soir l'occasion de te défouler se présentera à toi. Tu ne le sais pas parce que tes pulsions se font de plus en plus rares. Se nourrir est par contre une alternative moins périlleuse et plus attractive, loin malgré tout des pics d'adrénaline ressentis lors d'une chasse.
Tous les soirs, tu sors, et tous les soirs, tu as ce sac de sport autour de tes épaules. Tout ce qu'il y a de plus anodin pour un sportif de haut niveau tel que toi, qui n'attire absolument pas l'attention dessus. La hache enroulée dans trois vêtements différents ne peut être dévoilée pour les plus curieux, si on dezippe le sac.
Tu aimes avancer pour les intéressés qu'il s'agit là d'un poids, enrobé de vêtements afin d'éviter d'abîmer autant le sac que le sol. C'est que l'authentique objet enrobé pèse son poids.
Et ce soir, tu te balades avec ce même sac, d'un pas aussi mesuré que latent. Aussi calme qu'une eau douce qui ne connait pas de remous, tu avances et profites de l'ambiance générale active de la nuit pour te fondre dans la masse, parmi les passants, parmi les rires et les hurlements.
Il t'arrive qu'une obsession naisse au coeur de tes excursions nocturnes, comme il t'arrive simplement de faire choux blanc.
Une jeune femme aux cheveux bruns, coupe au carré et aux belles boucles ondulés, attire ton attention. L'aborder te semble un instant difficile, au vu de la conjoncture qui empêche tout rapprochement naturel.
Et si pendant une heure, tu bois une bière en solitaire pour l'observer, et attendre le moment idéal pour la prendre en filature lorsqu'elle serait seule, tout tombe à l'eau lorsque tu la vois être raccompagnée par un groupe de mecs.

Fuck.

Tu rentres bredouille ce soir, avec quatre jours de ventre vide. Tu te masses l'épaule tout en marchant et sens une ombre parmi les promeneurs qui alerte tes sens. Depuis déjà vingt minutes qu'elle te suit.

Ton pas ralentit.
Tes doigts glissent vers la sangle de ton sac, prêt à utiliser le sac en lui-même comme d'un boulet de forçat.
La tension monte, elle monte si fort que tu arrêtes enfin ton pas lorsque les rues se font vides et sombres, tes yeux s'illuminant dans le noir.

Et.
Tu demeures circonspect, figé par la tentative d'approche de l'étranger.
Un dé par terre roule jusqu'à tes pieds ; ça te fait rire. La discrétion est risible, et pourtant, tu baisses bien ta garde.

- Qu'est-ce que tu m'veux. On se connait ?

Le dé roule jusqu’au pied de la cible, ce dernier ne peut pas voir que Caesar jubile à l’idée de l’entendre se retourner et lui adresser directement la parole.
Le blond prendra le temps de ramasser le dé, se redressera doucement, un sourire à demi figé sur le visage.

« Moi ? Non rien vraiment… »

Le fixe droit dans les yeux, se met à l’inspecter de toute les coutures, posant doucement une main sous son propre menton, pensif l’espace d’un court instant. Hors de question de laisser passer une occasion pareille, son stratagème à marché.

« ...enfin à bien y voir, tu es beau gosse et intéressant, un verre ça te dit ? »

Il élargira son sourire.
Quel expert en sourire Colgate. Continuera sur sa lancée prenant une mine à demi dépité.

« Enfin, a moins que tu aies mieux de prévu… »

L’air de dire : ce serait fort dommage.
Il commence à faire sauter son dé dans sa main, le rattrape, continue ainsi pendant quelques secondes. Léger sourire sur les lèvres.
Il termine.

« Je me nomme Caesar, je sais, ce n’est pas commun et toi l’ami, quel est ton nom ? Tu sors d’une séance de sport ? »

A l’affubler de questions, Caesar reste fidèle a lui-même, il garde ce sourire en coin, agaçant mais volontairement provocateur pour que l’autre ne se sente pas trop avoir le choix. Il accomplira sa mission, coute que coute.

pv. Jess

Il te répond, le plus simplement du monde. Sans pression.
Tu évites de le jauger du regard dans la mesure où tu ne sais pas te montrer sans ton masque dehors. Un sourire en coin borde tes lèvres tandis qu'il t'aguiche, te propose de boire un verre ; tout ce qu'il y a de plus bateau pour te draguer.
Alors, soit tu lui plais vraiment pour que sans bagréal il t'aborde ainsi, soit il a une idée derrière la tête.
Et à bien y regarder, le gonze est pas dégueux. Il pourrait même assouvir ... toute forme de pulsion.

- Ca dépend ?

Tu fais un pas en avant de manière à tuer la distance entre vous, et tu le humes au niveau du cou, imposant ta présence par ce biais tout en utilisant ta faveur à cet instant précis, quand lui n'a pas de possibilité de te voir dans cette position.
L'espace d'après, tu te recules et affiches un sourire amusé, toute lueur disparue :

- Si t'es autre chose qu'un Ho bloody, on peut se faire ce verre.

Il n'y va pas par quatre chemins pour faire ta connaissance, et ca a le mérite de te soutirer un rire. Factice, mais sincèrement embaumé de cette douce odeur de chasse.

- Jessie, mais tu peux m'appeler Jess. Tu peux ouvrir la marche...

Car s'il est Ho bloody, tu te feras une joie de le trancher en deux.

Haha. Evidemment que la proposition du verre a fait mouche. Caesar a ce regard innocent, trop innocent pour qu’on puisse le croire. Qu’est ce qu’il rit intérieurement. Il rit de voir qu’il attise l’intérêt de son interlocuteur.

Il se réjouit de ne pas être Ho Bloody.
Il baissera lentement son regard vers celui qui s’approche, a présent tout prêt de son cou.
Il ne l’a pas vu arriver.

Et l’instant d’après le voilà a nouveau devant lui.
Ce jeu promet d’être amusant : son interlocuteur semble avoir de la ressource. La bagréal n’est pas a sous-estimer. Caesar est curieux.

« Oh quelle chance, je suis un Smalt Corun et … ne t’inquiètes pas, je ne compte pas manger tes cheveux. »

Léger rire.
Il enregistre le prénom. Même si au fond, il savait déjà a qui il avait affaire. Il doit jouer le jeu, être un bon comédien, se donner a 100% pour la réussite de cette petite mission.

« Enchanté Jess. Alors ? Tu comptes me sucer le sang ? Je te préviens j’ai mangé un collier de perle aujourd’hui, je sais pas si pour vous ca a un impact ou autre mais voilà tu sais. »

Et il penchera légèrement la tête vers ce dernier, a son tour, avance d’un pas déterminé, tout proche de ce fameux Jess.
« Dois-je t’indiquer un bon endroit où discuter ou j’ai affaire à un fin connaisseur, je suis prêt a me laisser porter par les évènements, Jess. »

Grand sourire toujours figé sur son visage, il en joue, il ne le quitte plus des yeux.

pv. Jess

Son regard. semble
Hypnotique.
Oui... peut-il donc retirer sa paire de lunettes pour que tu puisses mieux observer ses yeux ?

L'idée de t'abreuver d'un smalt corun est aussi fraîche que de déguster une margarita. T'es totalement intéressé. Tu pourrais t'en pourlécher les lèvres, mais ton visage ne sait faire montre que d'une effroyable neutralité.
Les yeux s'agrandissent tandis que d'un geste pensif, tu te caresses le bout des cheveux. Comme si cela pouvait te déranger, toi...
Tu feins de rigoler, en te montrant accessible :

- Si tu as faim, je peux t'en donner quelques uns.

Ce qui est pénible avec les Smalt, c'est leur mode de consommation, si difficile à posséder. Est-ce qu'un cheveu est capable de les nourrir un tant soit peu ou leur faut-il une poignée toute entière de keratine ?

Tes pensées sont chassées par sa proposition. ... Cette absence de peur et l'intention de t'offrir aussi facilement ce que tu demandes te laissent perplexe ; tu ne témoignes pourtant rien que d'un intérêt renouvelé, renchéri par un ravalement de salive.

.. C'est qu'il te donne faim, ce con.

Et c'est lorsqu'il se rapproche de toi, à l'instant où il te propose de choisir l'endroit, que tu saisis l'occasion de le coincer. Sourire léger, tes yeux s'étrecissent d'envie...

- Je te laisse choisir. ... mais si tu te penches à nouveau, je ne me gênerai pas pour te boire.

Tu inspires profondément. Tout en toi est brûlé du désir de le dévorer, du souhait aussi de l'étudier plus que de mesure.
Le tout.. en ignorant volontairement sa question sur la séance de sport. Quel petit curieux...
Qui est-il. un chasseur, comme toi ?

- Caesar, c'est ça ? Es-tu un stalker ?

Les cheveux sont un met comme un autre, mais ce n’est pas très raffiné, c’est comme manger de l’herbe, Caesar sait, il mérite mieux que ca. Alors il sourira légèrement.

« Quel grand service mon cher, je retiens la proposition mais tu sais, ce que j’aime par-dessus tout c’est ce que tu peux porter comme bijoux…. C’est tellement plus croquant et amusant a manger. »

Il garde son sourire colgate, tel le charmeur qu’il est, Caesar penchera légèrement la tête : il a donc réussi a attirer son réel intérêt : tant mieux. Il ne perdra que quelque goutes de son sang ce soir mais l jeu en vaut la chandelle n’est-ce pas ?

« Je vois, monsieur est un impatient, mais tu sais un bon repas ca se savoure, je pense être un met fin pour vous autre, je me donnerai avec plaisir mais pas ici, pas dans une ruelle sombre, c’est si peu convenable. »

Grand sourire, il rigolera a la mention du mot stalker.
« Moi ? Peut-être ? Je ne sais pas, on me qualifie de beaucoup de chose tant j’ai une chance inouïe d’être présent au bon moment à chaque fois. »

Ou plutôt, il choisi ses moments, il n’est jamais question de hasard dans tout ca.
Il commence à s’avancer.
Le fixe, attentif, ce serait bête de le perdre alors que leur petit jeu vient a peine de commencer.
« Je connais un chouette bar au fond de cette rue, il y a des canapée confortable où se poser pour boire un verre, c’est divin, j’espère que tu n’es pas trop fatigué, ton sac m’a l’air bien lourd. »

Il fixera le sac un court instant.
L’invitera a le suivre d’un signe de main.
« En plus le proprio me connait assez bien, je pense qu’il pourra nous mettre a une table un peu isolée et tranquille a moins que tu préfères être entouré de monde mon cher ? »

Il cherche Caesar. Il cherche à en savoir plus sur ses gouts, ses habitudes, il creuse sans savoir où il va exactement.
Découvrir une personne de cette manière est bien amusant. Il s’en délecte.

pv. Jess

Comme bijoux ?
Il serait bien déçu alors, lorsque tu songes aux seuls vêtements qui épousent ton corps. Mais tu comprends aussi par ce biais qu'il ne désire pas se nourrir de toi. ... il veut autre chose. Tu l'intéresses.
Mais pourquoi ?
En général, tu devines vite les raisons qui poussent les gens à chercher ton attention. Les raisons peuvent être les suivantes : tu es populaire et tu leur plais ; tu es inaccessible et tu leur plais ou encore tu es l'ami d'une personne qui leur plais. Tu ne vois pas d'autres raisons à celles que tu penses. ... puisque ce sieur ne semble vouloir s'alimenter.
L'idée de l'imaginer comme toi alors traverse un instant ton esprit, très vite chassé cependant par le surjeu dont il fait preuve.

Tu es intrigué.

Lorsqu'il te nargue sur la saveur du repas et qu'il joue avec ta patience, tu t'imagines lui broyer la nuque et lui arracher la chair pour faire dégouliner ce bleu de sang qui, assurémment, doit être déléctable pour tes papilles gustatives. Cette pulsion calmée par le fantasme, tu ne lui réponds que par un sourire charmé.

- Je te suis, alors.

Quel être bavard. Tu devrais peut-être en faire autant pour noyer le poisson...
Allez, Jessie, c'est pour le bonne cause.

- Oh, je vois...mais je te rassure, je suis surtout impatient de découvrir celui qui perd son dé près de mes pieds, et rien d'autre. Peut-être aussi que je fantasme sur l'idée de découvrir une forme de calice en toi. Mais pas de pression concernant la qualité de ton sang, je ne suis pas difficile.

Tu parles pour ne rien dire ; tu t'agaces toi-même.

- De la chance ? ...
....
Quelle chance, dis-tu en riant.

A dire vrai, tu apprécies avoir une distance avec lui, néanmoins, être un tant soit peu en arrière et pas à ses côtés te met en position de prédateur louche. Au lieu de cela, tu accélères le pas pour être juste à ses côtés. Qu'il percoive tes expressions, ton sublime jeu d'acteur. Et plus que ça, Jess, tu lui offres ton sourire le plus doux.

Enfin, il aborde une seconde fois le sujet du sac. Pourquoi fait-il une fixette dessus ? Tu feins d'être surpris alors, et clignes des yeux avant de t'arrêter, et de laisser glisser la sangle en dehors de ton épaule tout en t'agenouillant. Puis, tu dezippes le sac que tu as posé sur le sol, avant de faire découvrir le pot aux roses : des t-shirts qui enveloppent ... un poids.

- Je fais de la muscu, si c'est ça ta question.

Tu as l'air ravi, Jess, de dévoiler tes faux secrets pour les petits curieux qui trainent dans les rues. Tel que ce rat devant toi.
Tu refermes alors le sac et reposes la sangle contre ton épaule droite. Heureusement pour toi, le poids n'est pas trop lourd pour le supporter en plus de ta hache, dissimulée en-dessous.

- J'ai hâte de découvrir ton bar, Caesar. .. mais tu sais, si je te plais, tu peux tout aussi bien me le dire, et on en discute.

Le regard qui bifurque, il l’entend alors qu’il affirme qu’il est bien prêt a le suivre. Il parle Jess, il parle beaucoup d’un coup, ça fait tiquer Caesar qui l’entend se demander s’il ne serait pas une sorte de calice. Ah. C’est vrai, ça existe ça, lui, n’a pas encore trouvé le miracle mais s’il pouvait en être un alors ce serait fort intéressant. Il rigole doucement.

« Mon sang serait donc un bien précieux si tel était le cas, tout ceci me rend bien curieux ! »

Il inspire doucement, continue sa route alors qu’il finit par ralentir, tourner son regard vers le sac qui s’ouvre sur une pile de vêtement.

Du sport hein.
Il penche doucement la tête.

« Je vois, tu as l’air d’enchainer les entrainements pour avoir taaaant d’affaire. »

Sourire malicieux, il n’ira pas chercher plus loin mais il sent, ce sujet a fait tiquer Jess. C’est surement à creuser ?
A ses risques et périls.

Il finit par arriver a proximité du bar.

Entre à l’intérieur comme un roi. Il demandera la fameuse table un peu isolée.
Il s’installera sur la banquette, déjà bien trop à l’aise.
Invite Jess à en faire de même.

« Je t’en prie, prend tes aises mon ami. »

Accentue sur le mot « ami » grand sourire sur ses lèvres.
Il se redresse, se penche dans la direction de son interlocuteur.

« Comme tu peux le voir, vu qu’il est tard l’ambiance est devenu un peu plus calme, un peu plus tamisé, on ne sera pas dérangé ici. Si tu veux ils proposent du sang frais sur la carte. »

Fait-il exprès de faire languir son interlocuteur ?
Surement.

Il reprendra rapidement.
« Alors, tu es donc un sportif, tu traine dans les rues tard, je suppose que tes entrainements se terminent bien tard n’est-ce pas ? »

Et il est ho bloody.
Et potentiellement leur chef, c’est bien pour ca qu’il est là, pour avoir des réponses.

pv. Jess

Son attitude te fait tiquer. Une fois de dos, ton regard grenat se pose sur son dos, et le désir de lui déchirer sa peau avec tes dents te démange plus que de mesure. Pour calmer tes pulsions, tu te lèches les dents et te mords ensuite la lèvre inférieure.

Une fois à l'intérieur du bar en question, tu avises les lieux par une ronde visuelle analytique, lui trouvant une atmosphère tamisée et de ce fait, parfaite pour ce que tu lui prépares.
Et tu vas le lui faire comprendre, Jess. Parce que ce type, Caesar, n'est pas venu vers toi pour juste faire ta connaissance. Rares sont ceux qui acceptent de nourrir autrui sans rien en retour. Rares, voire personne.

Un regard vers les sièges, desquels tu balaies d'une main pour t'assurer qu'aucune aiguille ou poudre ne s'y trouve, et ainsi éviter toute forme de piège. D'ordinaire, tu te serais montrer discret, mais comme il t'est venu une idée en tête, tu lui montres sciemment les choses. ça et ... la manière de le regarder.
Car une fois assis, tu poses tes coudes sur la table, joins tes mains, et le fixes d'un regard presque éteint, où repose pourtant toute ton attention. Les yeux presque mi-clos, rarement interrompus par le clignement de paupières, tu l'observes.

- Pourquoi tu demandes.

Merde, Jess. Ne te montre pas impulsif, tu réponds du tac au tac. Tu ne dévoiles rien pourtant, et assumes pleinement ta question. Sa curiosité déborde du vase ; le sait-il ?
Tu réflechis à ses propos, portes encore un oeil autour de toi dans l'optique de découvrir des indices sur ses intentions... quelle était la couleur de son sang déjà ? Qu'avait-il dit déjà au départ de votre rencontre impromptue... ? Smalt corun.
Un sourire en coin et tu poses ta joue contre le dos de ta main en le matant.
Tu lèves une main vers l'une des mèches blondes du jeune homme, et murmures :

- Tu es plutôt mignon, dans ton genre.

Pas du tout intéressé par lui, mais plutôt par ce qui se cache sous l'épiderme froid de cet être. Ton regard se met alors à briller, , transperçant l'ambiance tamisée des lieux. Ton aura enveloppe alors ta proie, et un sourire plus fin s'éfile :

- Approche... "mon ami". Laisse-moi lécher ta peau et te mordre... pour mieux te manger jusqu'à plus soif.

La mission qu’on lui a confiée l’amène sur un chemin très dangereux, si seulement il savait ce qu’il y avait réellement dans ce sac. Mais voilà, le bougre qui l’accompagne cache bien son jeu. Alors, Caesar garde cette expression légère, il est installé là, entend les mots de son interlocuteur, un peu trop direct. Il a bien remarqué Caesar cette prudence qu’il adopte. Etrange. Se serait-il déjà fait avoir par le passé par un quelconque piège ?

Ca le pousse lui-même a revoir ses plans, il ne doit pas aller trop vite ou il s’en mordra les doigts.
Le jeu doit continuer.

« Simple curiosité encore et toujours mon cher ~ »

Enfin.
Peut être qu’il est déjà trop tard pour penser a la prudence.
Il sent le touché sur une de ses mèches de cheveux.
Léger sourire, il ne repoussera pas ce contact.

« Mignon ? Oh c’est pas la première fois qu’on me le dit, il parait que ce qui est fascinant chez moi c’est mon regard. »

… Quand il n’utilise pas sa bagréal.
Le problème c’est que si lui n’utilise pas sa bagréal ça n’empêche pas le brun de le faire. Caesar veut directement s’éloigner car il voit les pupilles briller mais c’est trop tard.
Il sait, il est pris dans cette étrange sensation de confiance.

Il inspirera doucement, s’approchera et se posera juste a côté de Jess, plus proche, presque collé, il murmurera au creux de son oreille.
« Je suis là, tu me parais si affamé mon pauvre, aurais-tu oublié de te nourrir avec tous ces entrainements ? »

Il posera une main sur la joue de Jess, le fixera de son regard.
« Tu me semble si pâle, tu aurai fais quoi si tu ne m’avais pas rencontré ? Un malaise ? »

Il sourit un peu plus.
En temps normal, il aurait pris plaisir a faire languir son interlocuteur en s’approchant petit à petit, posant ses questions de plus en plus recherché, mais là avec l’effet de la bagréal, la confiance est présente. Il s’est approché trop vite Caesar.

pv. Jess

Tu le vois, à son mouvement de recul, qu'il a compris. Que ce jeu de chasse entre vous est bien présent. Même si tu demeures méfiant vis à vis de cet inconnu. Il te conforte dans l'idée que votre rencontre n'est pas anodine.
Que desire-t-il, réellement ? Et qui est-il. A l'exception d'une belle gueule, et d'une langue qui se délie facilement ...

Une fois rapproché, ton pouds s'accélère. Cela fait longtemps que du sang bleu n'avait coulé dans ta gorge... tu t'en délectes. Et la proximité dont il fait preuve te réchauffe le corps ; même si tu n'es pas attiré par les hommes.
... pas tout à fait, du moins.

- Tu n'imagines même pas combien d'énergie je consomme en faisant mon sport.

Tu omets bien évidemment les chasses nocturnes incluses.
Ton regard grenat s'ancre au sien, et tu lui trouves quelque chose d'hypnotique. Cette aureole entre sa double-iris galvanise tes sens. ... tu penses même n'avoir jamais plongé dans de si beaux yeux...

- Peut-être, oui... Je suis fragilisé par la vie, murmures-tu en te rapprochant doucement de son cou, tendant le tien. Tu cales la paume de ta main tout contre sa machoire pour vous rapprocher et tu lèches une parcelle de sa peau pour l'humidifier, et goûter juste sa peau, parfumée et il te semble, propre. Cet homme est en plus de coquet, un charmeur invetéré. Il ne cocotte pas pour rien.
Tes dents d'ordinaire limées, se plantent naturellement dans la peau blanche de cet étranger et tu absorbes alors son sang bleu, sans te soucier de s'avoir s'il est empoisonné ou non. Tu as vu l'information passer autour d'un sang piégé. Disons que ton aura peut te permettre toutefois de le tromper et de l'inciter à te donner que du bon ; non à t'empoisonner.

De ce fait, tu t'abreuves de lui et plaques tes lèvres contre son derme, raffermissant votre étreinte en te rapprochant encore, tes jambes collant les siennes, ton visage dissimulée dans l'ombre de sa nuque et de ses cheveux.

.. qu'est-ce qu'il te veut ... ça te trouble.
Quelques minutes, bien que longues, suffisent à te rassasier. Et à l'épuiser. Peut-être toutefois concèdes-tu une chose..

- Tu as faim toi aussi ? Ca me ferait de la peine de te voir perdre ton panache en rentrant, ce soir, dans une ruelle obscure.

.. est-ce une réelle inquiétude venant de toi...
...ou une menace ?

Caesar sait y faire. Il sait que pour obtenir des informations, il doit avant tout se donner. Alors, il prend des risques. Il prend le risque de se faire vider de son énergie pour montrer sa bonne foie. Il a bien compris que son interlocuteur cachait quelque chose. Il veut savoir. Caesar le fixe, droit dans les yeux. Le laisse se saisir de sa mâchoire, penche naturellement sa propre tête sur le côté, il le sent se nourrir. Son énergie semble diminuer.

Ca lui laissera le temps de réfléchir un peu.
Un sportif.
Fragilisé par la vie.
Il peut creuser là-dessus.

Il se redressera a la fin du repas de son interlocuteur, touchera son cou.
« Je vois que monsieur était bien affamé. »

Léger sourire.
Il s’approchera.

« Oh, monsieur a peur que je perde de mon panache ? C’est trop gentil. »

Léger rire, il passera une main sur une mèche de cheveux de Jessie.
« Tes cheveux ont l’air délicieux, a moins que tu ais quelque chose de plus précieux à me confier. »

Doucement son autre main glisse vers son poignet, essayant de distinguer le moindre bijou, le met préféré de Caesar.
Il gardera son sourire.
« Quelqu’un de fragilisé par la vie doit bien avoir quelques biens auquel se raccrocher non ? »

Il ne le quitte pas du regard.
La moindre réaction est bonne a prendre pour cerner son interlocuteur.

pv. Jess

Affamé n'est pas le bon terme. Tres certainement obsessionnel sur la diversité des goûts que peut receler Montreal. T'y penses souvent, à la rumeur qui circule sur la nourriture divine que l'un d'entre eux détiendrait pour tes sens gustatifs. Cela ne fait que renforcer l'excitation ressentie à l'égard de Caesar ; heureusement pour toi, tu sais jusque là contrôler tes pulsions, surtout losqu'elles sont sexuelles.

Mais même en t'abreuvant de lui tu restes sur le qui-vive. Cet être semble ne pas se formaliser d'être une coupe de vin pour un parfait inconnu, et ca n'a rien d'anodin. .. Comme s'il savait que cela arriverait.

Il a l'apparence du stalker, mais maitrisé et assumé. ... Tu te souviens de la couleur de son sang, et sa bagreal s'active une fois de plus.
Tu es affamé Jessie. Il sait y faire pour attiser tes envies, et l'idée d'en faire ton quatre heures pour une durée indeterminée est de plus en plus tentante.

- Ahh.. je ne suis pas très bijou, et je tiens beaucoup à mes vêtements. " c'est peut-être les seuls mots que tu auras prononcé de la soirée qui ne sont pas des mensonges. Tu lui saisis alors le menton tout sourire aux lèvres, les yeux illuminés de ta faveur d'un rouge intense, et lui demandes sans plus de retenue : - Qu'est-ce que tu me veux vraiment, Caesar. Tu n'es pas là, ce soir, au hasard, entre mes griffes. Tu l'as voulu, et tu désires quelque chose qui pour le moment m'échappe... Alors... "  Tes lèvres se rapprochent des siennes, elles les touchent, les caressent, et le murmure prend place : " dis-moi ce que tu veux, pourquoi ne pourrai-je pas te le donner. ... après tout.... "  tu meurs d'envie de l'embrasser, mais tu ne le fais pas." Je n'ai rien à cacher."

Quel parfait menteur tu fais.

Caesar ne se formalise pas a donner son sang a un Ho Bloody, ce n’est pas la première fois et surtout, pour le bien de la mission il y était préparé. Il plante sa graine et il sait que le bon moment est bientôt arrivé. Il doit se substanter aussi, alors il écoute avec attention les mots de son interlocuteur. Pas trop bijoux hein… ouais. Il l’a remarqué, dommage, les bijoux sont si délicieux. Il hausse doucement les épaules.

« Dommage pour les bijoux et les vêtements, je pensais que tu aurais pu te changer au pire, après tout ton sac doit bien contenir de nombreux vêtements mh ? »

Léger sourire.
Il reste proche de sa cible qui joue aussi le jeu.
Ils sont là si proche, les lèvres qui s’effleure, Caesar inspire doucement, il l’entend et se retrouve encore une fois influencé par la bagréal.

« Ce que je veux ? Rien de bien méchant je te rassure, je suis quelqu'un de sympas... tout ce que je veux c’est savoir une chose … »

Alors a son tour, il s’active, ses yeux brille, la bagréal s’active :
« … quel est ton désire en ce moment même mon cher ? »

De son côté, sa main se place sur l’arrière de la tête de Jessie, caressant les cheveux qui seront bientôt son quatre heure. Il sourit doucement, confiant.

Il prend des risques Caesar mais il aime ca, la vie serait trop ennuyante sans ce genre de sensation et il a la ferme sensation que celui qui lui fait face peut lui procurer des sensations unique.

Alors Jessie, quel sera ta réponse ? Il en frémit d’avance.

pv. Jess