2025 Qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit, le monde profite des milles activités de la ville blanche, Montreal. Une ville limitrophe, réputée pour être impossible à quitter.Toutefois, peut-elle réellement constituer votre seul monde ? Puis, cette guerre des sangs ne semble vouloir cesser au vu de votre nature. Car vous êtes de ceux que les hommes ont toujours craint : une créature surnaturelle... qui se nourrit des autres.
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14/04/2024
Ouverture du forum ! Bienvenue chez les timbrés !
Les femmes, les hommes et les non-binaires ne parviennent pas à vivre en harmonie. En effet, trois couleurs de sang régissent la ville. Ces sang, qui depuis des années, ne sont autres que des instruments de discrimination, un pretexte pour chasser au sein de la ville. Vous apprendrez vite à vous méfier des autres, comme de vous-même. Car ici, c'est le pouvoir du sang qui vous dirige. Vous et votre faim...
Inspiration. Un regard, souffle qui s'échappe à la mesure que la tension grimpe dans la pièce. D'une lenteur exquise, Animale.
Tu les observes. Ils te regardent. Attendent l'instant propice, tu sais Wade, celui qui pourrait bien te coûter la vie aujourd'hui. Un mouvement de cil, un geste maladroit il ne leur faudrait Qu'un seul Petit Mouvement Pour te dévorer.
Déjà que t'es pas mal amoché, hein. Ces fils de chien étaient motivés aujourd'hui. Plus déloyaux que jamais. Dix contre un mais tu maîtrises regarde, la plupart sont dans le même état que toi. Lèvres en sang et probablement plusieurs os brisés.
Ah, t'adore ça putain.
— Aller Wade, tu crois vraiment pouvoir nous vaincre tout seul ? — Haha, t'es pitoyable.
Ça ricanne un peu à droite, veille au grain à gauche. Et toi t'es là, Wade, acculé au deuxième étage de ce bâtiment désafecté, à te demander lequel de ces abrutis crèvera à ta place aujourd'hui. Ça t'fait étirer un sourire sauvage. Carnassier.
Tu vas faire un carnage.
* * *
La chute a été plus douloureuse que prévu. Jusque là tu t'étais épargné l'utilisation abusive de ta faveur parce que t'es loin d'être con, tu sais que tu vaux plus une fois privé d'énergie. Pourtant t'as pas pu t'en empêcher cette fois, instinct de survie en rébellion, tu les as anesthésié de la tête aux pieds sans jamais cesser de frapper mais ça n'a pas suffit. Ils étaient simplement trop nombreux.
Ces putain d'enfoirés.
Ils t'ont pas lâché. Recouvert de blessures et de débris du verre de cette fenêtre par laquelle t'as été balancé, ils ont attendu que tu sois à la limite de l'inconscience pour se barrer en riant.
Ah bordel... Ça faisait longtemps.
Le rire qui t'échappe t'arrache une grimace douloureuse à cause ton souffle irrégulier. Tu te redresses lentement pour observer ton état et prendre note des nombreuses blessures un peu partout. Bouts de verre dans la peau, ça douille sévère mais t'as, de toute façon, juste plus la force de bouger. Alors tu te laisses retomber, t'adosses à ce mur près de l'entrée de la rue avant de sortir ton téléphone.
La vitre est brisée, il s'allume plus.
— Et merde.
Laisse aller ta tête contre le mur. On dirait bien qu'tu vas passer un moment ici, bien joué.
William Brown
Ho bloody
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William Brown
Lun 6 Mai 2024 - 15:37
Genesis
FEATURING. Wade A. Valden
Pour une fois William était sorti et n’avait pas passé sa soirée à faire toutes les retranscriptions écrites de ses séances, ni a continuer l’écriture de ses mémoires de sa vie dans la ville des rêves.
Non, Nah l’avait embrigadé dans une soirée, pour aller boire un verre. Ce qui lui rappelait un peu Andrew quand il venait le tirer de son bureau pour aller s’amuser. Et il n’avait pas vraiment eu le choix quant au fait de répondre positivement à la demande.
Pourtant la soirée avait été agréable, bien qu’inhabituelle. Il avait un peu bu, mais suffisamment peu pour pouvoir rentrer sans contrainte, et les chemin de Nah et William se séparèrent à un moment.
Sa canne dans sa main droite, il avançait doucement pour rentrer chez lui, qu’importe si ça lui faisait de la marche, mais alors qu’il avançait, il se fit bousculer par un groupe qui courrait et riait. Plissant les yeux en se figeant, pour rester droit et ne pas tomber, il entendit quelques mots sifflés entre eux.
Ahahaha
On l’as bien eu !
Bordel on l’as vachement amoché !
William se passa la langue sur les lèvres d’un air soucieux et repris son chemin, continuant dans la direction d’où le groupe venait, et c’est là qu’il sentit le sang.
Le sang, la sueur, la douleur.
Déglutissant, le psychanalyste ayant fait des études de médecine s’arrêta, sa canne devant lui, les mains sur elle.
« Tout va bien ? », demanda-t-il dans le vide, ne voyant pas le pauvre homme contre le mur. « Je ne crois pas me tromper en disant que vous êtes blessé... Je peux vous aider ? »
Il entendait son souffle, et guida alors sa tête dans sa direction, attendant de savoir s’il pouvait faire quelque chose pour lui. Il avait peut-être été victime d’une agression, et William était inquiet pour cette personne.
C'est ça bande d'enculés, riez tant que vous le pouvez. Toi aussi t'en ris d'ailleurs, tu sais. Une dérouillée comme celle là ça faisait bien longtemps que t'en avais pas prit et tu dois bien avouer que malgré la douleur ça te fait un bien fou. C'est ce genre de moment qui t'permet de pas oublier qui tu es. De devenir encore plus fort, tu sais.
Pour mieux les éclater ensuite.
Bon, il va clairement falloir récupérer, et en plus de douiller t'as la dalle et du perds du sang mais t'es quelqu'un d'optimiste Wade. C'est bien pour ça qu't'es au sommet pas vrai ?
T'as jamais rien lâché. C'est pas aujourd'hui que tu vas commencer.
— Tout va bien ? Léger coup de cane dans les jambes.
— .. Hein. ..
T'as la voix qui déraille et l'inspiration qui s'en suit t'arrache une grimace de douleur. T'as pas besoin de redresser ta tête du mur, simplement de détourner les yeux pour regarder l'autre qui reprend.
La question t'arrache un ricannement éclatant de sarcasme. Il t'aidera pas dans son état, l'aveugle.
— T'es con ou quoi.
Tu parles lentement, le timbre grave et rauque d'une respiration difficile. Ça t'a échappé naturellement, vu l'ironie de la situation.
Mais la vérité c'est que ce type pourrait peut-être t'aider finalement.
— J'ai la dalle. C'est quoi ton sang.
William Brown
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William Brown
Mer 8 Mai 2024 - 14:38
Genesis
FEATURING. Wade A. Valden
William savait que sa question pouvait paraître absurde, mais c’était surtout pour savoir à quel point l’homme devant lui était blessé. Ne disposant pas de la vue, il n’avait pas des dizaines de solutions pour l’aider, hormis demander.
« T'es con ou quoi. »
Voilà les premiers mots qui lui furent adressés, après un rire sarcastique visiblement difficile à sortir. William pinça ses lèvres à cette phrase, essayant toujours d’être le plus poli possible, ce genre de phrases le dérangeaient quelque peu, mais au vu de la situation et de l’état de souf-france dans laquelle son interlocuteur devait se trouver, il pouvait comprendre, chacun éva-cuait à sa manière. Hochant donc la tête, tandis que l’homme blessé repris.
« J'ai la dalle. C'est quoi ton sang. »
« Ho Bloody. Ça vous convient ? », demanda William, continuant de le vouvoyer. Il n’y avait qu’une chance sur trois pour qu’il ne puisse pas l’aider, mais il lui était impossible d’imaginer continuer son chemin sans aider ce pauvre homme qui s’était visible-ment fait violenter par le groupe qu’il avait remarqué juste avant.
« Puis-je… vous demander ce qui est arrivé ? En venant ici un groupe m’as bousculé, parlant de comment ils avaient amoché quelqu’un… c’était vous ? ces personnes vous ont agressé ? », demanda-t-il inquiet, ne sachant pas que la personne en face de lui était Wade, le représentant des GoldenScare, et encore plus celui qui organise ces petits com-bats illégaux.
Vraiment, la bonté de William va finir par le perdre un jour ou l’autre. C’était presque sûr.
Un Ho Bloody, tu pouvais pas rêver mieux. Tu tends difficilement un bras vers lui.
— Amène-toi par là.
Qu'il suive ta voix et tu l'attrapera avec ta main pour le faire s'assoir, ça lui évitera de te tomber dessus quand tu l'auras bouffé en entier. Main sur le sommet de son crâne, tu tapotes -sourire mutin au bord des lèvres. T'as un soupir de soulagement en sentant son énergie glisser dans tes veines, ça t'arrache un frisson de satisfaction.
Rien ne vaut un bon repas après une bonne baston. Pas vrai ?
Ah bon sang, l'énergie de ce mec est délieuse en plus de ça. Un vrai régal l'aveugle.
— C'était eux, ouai.
Reprends un peu tes esprit, la tête toujours en arrière contre le mur, pour finalement répondre à sa question.
— Dommage qu't'y vois que dalle, t'as loupé leur état à eux.
Tu ricannes encore. Bon, ces enfoirés tiennent encore sur leurs jambes, pour la plupart, mais t'en as bien brisé quelques-uns.
Ah, c'est vrai. Faut que t'appelle Idris aussi.
— Et sinon t'as un portable ? Le mien est foutu.
L'intonation est fatiguée, mais sonnerait presque courtoise venant de toi.
William Brown
Ho bloody
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William Brown
Sam 11 Mai 2024 - 15:47
Genesis
FEATURING. Wade A. Valden
« Parfait. Amène-toi par là. »
William plissa les yeux à cette phrase et il s’approcha, sentant se faire attraper et se faire assoir, ce qui lui déplut fortement.
« Vous savez, votre état ne vous empêche pas d’être poli un minimum. Surtout avec les gens vous proposant de l’aide »
Mais il ne répondit pas et commença à lui voler son Energie. Et le psychanalyste était content de remarquer qu’il était un GoldenScare et non un SmaltCorun, ils étaient les plus simple à nourrir. Il déglutit, bougeant quelque peu la tête alors que l’homme la lui tapotait, ce qui l’irritait de plus en plus. Il n'était pas un chien. enfin sa faveur n'en disait pas autant... mais tout de même, un peu de respect c'est tout ce qu'il demandait de ce gaillard affaibli.
Pourtant William ne bougea pas, le laissant se nourrir, tandis qu’il poussa un soupire de soulagement. Et vu l’état dans lequel il devait être, il comprenait que ça lui faisait un bien fou. Quand il eu terminé, il se redressa, et ajusta sa veste correctement, les sourcils froncés avec sa canne dans les mains.
« C'était eux, ouai. Dommage qu't'y vois que dalle, t'as loupé leur état à eux. »
Le fameux ‘t’aurais du voir l’état des autres’, il ne savait pas s’il devait le croire, mais en soit il s’en moquait un peu.
« Ils s’en sont pris à vous ? », demanda-t-il, a mille lieux d’imaginer ce qui se passait réellement, et Wade ne lui répondrais sûrement pas.
« Et sinon t'as un portable ? Le mien est foutu. »
Une façon de demander son téléphone pour surement appeler un ami afin qu’il vienne le récupérer. William se mordillait l’intérieur des lèvres tout en tapotant ses doigts sur sa canne. Il été un peu fatigué, mais suffisamment en forme pour rentrer chez lui, et appa-remment il avait aidé ce pauvre homme. En revanche il hésita à lui prêter son téléphone.
Il fallait surtout avouer que l’impolitesse de l’homme l’agaçait et en soupirant, il sortit son téléphone de sa poche et lui tendit.
« Un s’il vous plait ne vous tuerait pas », dit-il en le laissant taper le numéro et faire son appel. Avant de reprendre. « Vous êtes comme ça avec tout le monde ? Je ne cautionne pas la violence, mais cela pourrait expliquer pour-quoi ces voyous s’en sont pris a vous. Vous avez peut-être dit quelque chose pour les irriter »
Peut-être bien que si, visiblement. Tu te contentes de le regarder un instant, ce type étrange à côté de toi.
T'essaies de comprendre sans vraiment y parvenir, pourquoi il te semble aussi agacé. Tu l'as insulté qu'une fois, et encore, c'est bien rare mais c'était pas volontaire. Alors il veut quoi du coup, que tu te mettes à genoux ? T'as trop de fierté pour ça. Ça t'fait chier, quand est-ce que les gens comprendront que c'est possible d'être poli sans employer leurs mots pré-conçus à la con là, merde alors.
— Tch.
Le portable est arraché un peu plus sèchement que prévu, lui ne le voit pas mais t'es très clairement agacé.
Tu profites qu'il se taise pour te concentrer sur l'écran et checker ses contacts rapidement. Rien d'intéressant, ce type est donc réellement aussi chiant que ça ? Allons bon.
Tu t'envoies un message avec son numéro à Idris avant de l'appeler. Il met pas longtemps à décrocher, à croire qu'il s'y attendait cet enfoiré.
— Ouai ? — Tu crèches à côté de ton tel ou quoi. — T'as bien de la chance que je le fasse espèce d'abruti.
Il soupire mais tu sens que cette situation l'amuse plus qu'autre chose tandis que de ton côté tu check tranquillement quelques applis pour tenter de trouver des infos sur ton bon samaritain.
— Bon t'es où du coup. — À l'entrée de la rue des Orges. — Blessures ? — Ça nécéssite un tour un l'hosto mais j'devrais m'en tirer.
T'étire un sourire en coin, observe l'autre du coin de l'oeil toujours affalé contre ton mur à pianoter silencieusement. Ouvre les mails. Bingo.
William Brown donc.
— Aaah t'es vraiment le pire hein. — C'est bien pour ça qu'tu me kiffes connard. — Ça c'est toi qui le dit.
Il soupire encore.
— Les autres ça donne quoi. — ... On devrait pas les croiser pendant un moment.
La conversation dure encore quelques instants pendant lesquels t'en profite pour envoyer à Idris les infos que t'as pu récupérer avant de raccrocher sur une dernière note.
— Bon, je récupère Tyana et on arrive. — Rappelle pas j'dois rendre le tel. — Ok, à plus.
Après ça tu prends quelques secondes pour effacer toute trace de ton passage avant de lui donner un léger coup du bout des doigts sur son bras pour qu'il ouvre la main.
— Tiens.
Remets le portable à sa place entre ses doigts et ça doit sonner comme un déclic parce qu'il reprend ce qui ressemble à un sermont beaucoup trop chiant.
Malheureusement pour toi, tu peux pas bouger et il est là, donc.
— Tu causes beaucoup pour un mec qui sait pas à qui il a affaire, tu sais.
C'est lâché simplement, comme la vérité la plus pure qui soit.
— D'ailleurs, t'es toujours aussi sympa avec les inconnus toi ? T'es aveugle, ça pourrait t'attirer des emmerdes.
Pas que tu veuilles réellement le conseiller mais tu juges qu'il a de la chance d'être tombé sur toi, ouai. Parce que t'es peut-être un connard mais ça t'arrive d'être sympa de temps en temps quand on te file un coup de main.
William Brown
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William Brown
Lun 13 Mai 2024 - 1:15
Genesis
FEATURING. Wade A. Valden
William essayait de rester le plus courtois que possible avec cet homme au combien impoli. Les simples règles de politesse qu’on enseigne aux enfants lui étaient étrangères, et il pensait que tout lui était acquis.
L’égo de cet homme lui semblait disproportionné, et il savait qu’il ne pouvait pas s’amuser à faire une analyse comportementale poussée, surtout dans un environne-ment si peu favorable. Pleins de choses entraient en contradiction avec une analyse cor-recte, notamment le fait que l’homme avait été battu, et que forcément, il pouvait se montrer plus colérique et aigri qu’à l’accoutumée, ce qui serait une réaction normale.
Pourtant il ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’il ne devait pas être bien différent dans la vie de tous les jours. Peut-être même que vu son comportement, il devait être plus agressif quand il était en pleine forme et maitre de lui-même.
Mais il ne répondit rien, et attendit patiemment que l’homme termine son appel, écou-tant malgré lui. L’homme au bout du fil agissait comme si c’était habituel que l’homme en face de lui se retrouve tellement défiguré qu’il ai besoin d’aller à l’hôpital. Voila qui était inquiétant.
Il se demandaient qui étaient les autres dont ils parlaient. Ils avaient l’air de faire atten-tion à leurs paroles. Il entendit un prénom, puis plus rien.
Il récupéra son téléphone, ouvrant la main et le récupérant. Il le glissa dans sa poche, pas un merci. William soupira en se rendant compte de ça.
« Tu causes beaucoup pour un mec qui sait pas à qui il a affaire, tu sais. »
Voilà une menace sous jacente, il la ressentait, et il émit un soufflement de nez. Disait il ça parce qu’il était aveugle ? L’homme était mal au point, et il osait dire cela.
« Très cher ami, je vous trouve très orgueilleux pour quelqu’un qui est dans un état lamentable et qui ne sait pas à qui il a affaire »
L’envie d’utiliser sa bagréal commençait à se faire sentir, ce qui était peu commun pour Will, qui avait toujours un parfait contrôle de lui-même.
« D'ailleurs, t'es toujours aussi sympa avec les inconnus toi ? T'es aveugle, ça pour-rait t'attirer des emmerdes. »
Etonnamment, cette phrase calma quelque peu William, qui haussa un sourcil en écou-tant l’homme signifier une sorte de conseil, une sorte de réalisation plus qu’autre chose.
« Je trouve que la bonté est mère de vertu. Être bon avec les autres est quelque chose qu’il faut arrêter de dénigrer. La diplomatie et la gentillesse, peuvent prendre le pas sur la violence. C’est ce que j’espère en tout cas, et je vis ma vie ain-si »
Peut-être le ferait-il moins s’il n’était pas certain que sa bagréal le sauverait de nombreux mauvais pas il est vrai.
« Voulez-vous que je reste en votre compagnie le temps que votre ami ne vienne vous chercher ? », demanda-t-il, le ton plus joyeux qu’auparavant.
— Très cher ami, je vous trouve très orgueilleux pour quelqu’un qui est dans un état lamentable et qui ne sait pas à qui il a affaire. — Ouai ouai.
Blablabla sérieusement il s'arrête jamais ?
Et qui a dit que vous étiez amis d'ailleurs. Certainement pas toi.
Ce type t'agace vraiment beaucoup mais la vérité c'est qu'il vient de t'aider, alors tu te montres un minimum reconnaissant à ta façon. T'enchaînes quelques mots qui semblent le calmer un peu, la bonne blague, et sa propre réponse t'arrache un soupir à la limite de la dévastation.
Y a vraiment beaucoup trop de niaiserie dans ces conneries putain. T'es tombé sur un ange ou quoi.
— On doit pas vivre dans l'même monde toi et moi.
Parce que dans l'monde dans bas ce sont les plus forts qui règnent et les gentils finissent égorgés dans des bennes à ordures au coin de quartiers mal fréquentés.
C'est ça, la réalité.
Tu fermes les yeux pour te reposer un peu, t'imagines qu'avec lui dans le coin tu peux bien te le permettre un instant. Puis tu réponds à sa question par une autre, pour continuer la conversation.
— Et donc, t'as toujours été aveugle ?
Tu dois bien avouer qu't'es un peu curieux Wade. La fatigue sûrement.
William Brown
Ho bloody
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William Brown
Lun 13 Mai 2024 - 14:07
Genesis
FEATURING. Wade A. Valden
« On doit pas vivre dans l'même monde toi et moi. »
Etonnamment, ces mots le frappèrent.
Et William baissa la tête, tapotant sa canne du bout des doigts. Il le savait, il avait été un privilégié. Pas de problèmes d’argent, toute sa vie avait été parfaite. Hormis ce petit accident qu’il avait eu, il avait la vie que tout le monde rêverait d’avoir.
Pas besoin de lutter pour grandir, pour vivre, pour avoir une place dans ce monde. Il avait pu étudié ce qui lui plaisait, et faire un métier qui le comblait.
Déglutissant quelque peu il acquiesça la tête.
« J’en conviens »
Mais tu ne continuas pas. Il avait sûrement ses raisons à agir ainsi, et le psychana-lyste au fond de lui voulait savoir ce qui avait brisé cet enfant au poing qu’il de-vienne ainsi une fois adulte.
« Et donc, t'as toujours été aveugle ? », demanda-t-il, interrompant les pen-sées de Will.
« Hmm ? Oh, non. J’ai eu les yeux brulés aux produits chimiques. Y a de ça de longues années. Peu importe… Et vous, vous avez toujours été du genre à cogner ? », demanda-t-il, sans méchanceté aucune dans sa voix, sem-blant vraiment se soucier de l’homme en face de lui.
Peut-être que son métier intervenait trop dans sa psyché, le faisant se questionner, et désirant comprendre ce que l’homme en face de lui avait bien pu traverser.
Essayant de faire la conversation et d’en apprendre un peu plus en attendant que l’ami de l’homme vienne le chercher.
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